L'ordre
chronologique des évènements va du plus récent au plus
ancien.
Tests nouvelle
monture de voyage "SkyTracker" d'iOptron,
début septembre 2013...
Ayant acquis récemment la petite
monture de voyage "SkyTracker" de la
marque "iOptron", suite à un banc d'essai
assez élogieux paru dans la revue américaine
"Sky and Telescope" de mai 2013 sous la
plume de Dennis di Cicco, j'ai voulu la tester
dans des conditions assez sévères (focale de
250mm). Le modèle en ma possession est la
version 2, améliorée par l'adjonction d'un
réglage en azimut. La rotule est celle fournie
par iOptron en option. Je recommande d'ailleurs
cette rotule très rigide qui ne souffre d'aucun
défaut. La charge totale peut aller, d'après le
fabriquant, jusqu'à 3kg.
La monture est fixée sur un trépied photo de
marque Orion, type Paragon, auquel j'ai enlevé
le bloc de tête. Ce bloc est vissé sur le
trépied par l'intermédiaire d'une vis au pas
Kodak (1/4 de pouce). Il faudra un adaptateur 1/4"-3/8"
pour adapter la Skytracker sur le trépied (trouvable
dans les magasins photo).
La rigidité de l'ensemble est excellente, et
la mise en station se fait avec un viseur polaire
exemplaire (c'est celui qui équipe toutes les
montures iOptron, dont les plus grosses). Un
petit programme téléchargeable sur Internet
permet, en fonction de l'heure locale et de la
longitude du lieu, de positionner avec précision
l'étoile polaire sur le masque très détaillé
du viseur illuminé par une petite diode Led. Le
programme dédié à la monture n'existe que pour
les systèmes Apple, mais d'autres pour Windows
ou Linux donnant la position de l'étoile polaire
existent également. La mise en station précise
est primordiale pour la réussite de poses
longues avec des focales allant jusqu'à 300mm,
sans autoguidage.
Le suivi, grâce à la mécanique de
précision intégrée (couronne à 156 dents,
roulements à billes sur la couronne et sur la
vis sans fin, moteur avec encodeur optique, etc...),
est très bon, et j'ai réussi à faire des poses
de 2mn à 250mm de focale, sans remarquer de
dérive notable !
La preuve ci-dessous:
l'appareil photo est un Canon 500D non défiltré,
piloté par "Eos Utilitys" sur un petit
Netbook pour la mise au point, les réglages et
la programmation des poses. Les clichés ont
été pris le 4 septembre 2013 à Cosswiller 67.
Les images sont très réduites en dimensions par
rapport aux originales. Je n'ai pas faits de dark,
ni de flat, ni d'offset, le test consistait
uniquement à tester la précision de la
SkyTracker. Par contre j'ai fait un retrait de
gradient avec "PixInsight LE" sur les
images de M31 et M27.
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Viseur polaire
éclairé
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Intérieur du
SkyTracker
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En direction du Sud, 1 pose de 2mn
à 800 iso, objectif Canon 50mm ouvert à F4
M31, M32 et M110: 14 poses de 30s à 3200 iso,
additionnées sous DeepSkyStacker",
objectif Tamron 18-250mm (250mm) ouvert à F6,3
M27 et les environs: 13 poses de 1mn à 3200
iso, additionnées sous DeepSkyStacker",
objectif Tamron 18-250mm (250mm) ouvert à F6,3
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Comète
Panstarrs C/2011 L4 le 15 mars 2013...
Enfin un ciel dégagé vers l'ouest. Des
cirrus barraient l'horizon ouest et ne permirent
pas, dans un premier temps de repérer la comète.
Les nuages se dissipèrent relativement tard, ce
qui permit de repérer la belle chevelue
relativement bas sur l'horizon. Les clichés ont
été effectués avec un boîtier Canon Eos500D (et
sa télécommande) au foyer de la lunette
Skywatcher ED80 de 600mm de focale. Le tout
monté sur une monture équatoriale motorisée K5.
Le cliché ci-dessous à gauche montre le
dégagement de l'horizon, avec au loin le pylône
émetteur TV de Nordheim. Le cliché de droite à
servi pour la mise au point, et montre les cirrus
présents en début de soirée. |
Ci-dessous, on voit l'obscurcissement et le
rougissement progressifs de la comète au fur et
à mesure de son rapprochement avec l'horizon. |
Après le coucher de la comète, j'en
ai profité pour viser la Lune avec sa
lumière cendrée. Cette lumière
cendrée résulte de l'illumination par
la Terre de la partie "nuit" de
la Lune.
Lunette Skywatcher 80ED, Canon Eos500D, 1/6s,
800iso. |
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Soleil du 15 juin
2012 (Lunette Lunt LS80T H-alpha + Canon Eos500d)...
Canon
500D sur lunette solaire Lunt LS80T Halpha, F7, 1/20e
(protubérances) et 1/100e (surface), 800 iso.
Les
clichés du Soleil, pris au jour le jour sont sur
cette page.
On y
trouve également des clichés de l'installation
de prises de vues solaires.
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Eclipse de Lune du
15 juin 2011...
Les conditions étaient très défavorables,
Lune très basse dans les brumes surplombant
Strasbourg, et impossibilité pour moi de me
déplacer suite à un problème de dos ! Il a
fallu attendre assez tard pour pouvoir prendre un
cliché à main levée, l'ombre s'en allait tout
doucement... tant pis pour la totalité, ce sera
pour la prochaine fois ! |
Canon
500D + Tamron 18-250mm. à 250mm, F8, 1/125e, 800
iso, à main levée !
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Lune du 12 mai 2011
au soir ...
Après une longue pause en imagerie astro, et
suite au changement de boitier photo, j'ai repris
un peu l'activité. Ci-dessus un compositage de
11 clichés, et un léger traitement aux
ondelettes, de la Lune au soir du 12 mai 2011.
La transparence était excellente, mais la
turbulence très forte. En plus, j'ai oublié le
pré-relevage du miroir.
Lunette Skywatcher ED80 + boitier Canon Eos500D
au foyer. 11 poses à 1/250éme.Cliquer sur
les images pour une vue pleine résolution...
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Comète Holmes le
01 novembre 2007...
Depuis son sursaut d'activité le 24 octobre
2007, la météo ne permit pas de photographier
cette comète exceptionnelle. Mais le 1 novembre
au soir, les conditions étaient réunies pour
faire le portrait de la belle.
Les conditions: lunette Skywatcher ED80 sur
monture K5 et appareil photo Canon 350D non
défiltré. Vent très faible et transparence
moyenne. T° 4°C. |
Cliché
1: extrait d'un cliché plein champ, résultant d'un
compositage sous DeepSkyStacker" de 10
clichés posés chacun 15 secondes à 800 iso.
Image sans aucun traitement, pour montrer la
structure de la chevelure.
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Cliché
2: :Mêmes paramètres de prises de vues que ci-dessus,
mais clichés composités et traités sous
Registax4 pour faire apparaître le halo
extérieur.
Il aurait été judicieux de tripler au moins le
nombre de poses pour mieux faire ressortir le
halo. Ce sera pour la prochaine fois si la
météo le permet !
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M45 le 01 novembre
2007...
Profitant de la belle soirée consacrée à
17P/Holmes, j'ai voulu faire le portrait de M45 (les
Pléïades). Là aussi le nombre de poses est
insuffisant, d'autant plus que je ne peux pas
poser plus de 15 à 30 secondes par cliché avec
la monture K5. mais bon, il y aura encore de
belles soirées d'hiver pour photographier les
magnifiques voiles de M45 !
Les conditions: lunette Skywatcher ED80 sur
monture K5 et appareil photo Canon 350D non
défiltré. Vent très faible et transparence
moyenne. T° 4°C. |
Extrait
d'un cliché plein champ, résultant d'un
compositage sous DeepSkyStacker de 35 clichés
posés chacun 15 secondes à 1600 iso.
Image traitée sous PSP pour faire ressortir les
nébulosités, malgré le temps de pose trop
court. Cliquer sur l'image pour avoir une version
plein champ.
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M51 le 4 avril 2007...
En faisant du classement d'anciennes images
pour sauvegardes (début 2015), j'ai trouvé d'anciens
clichés bruts en Jpeg datant du 4 avril 2007, et
que j'avais oublié de traiter ! L'erreur a été
réparée, et voici le résultat du
prétraitement sous DeepSkyStacker et traitement
final sous "Gimp":
C'est le résultat de l'addition de 25
clichés de 60s de pose à 1600iso avec l'Eos350D
non défiltré, lunette SW80ED sur monture K5.
Les clichés ont été pris au Champ du Feu (1100m
d'altitude) lors d'une Star Party. On aperçoit
faiblement au moins trois autres petites galaxies
(ngc5198, 5173 et ic4263).
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Eclipse de Lune
du 3 mars 2007...
Ce 3 mars 2007, la météo ne s'annonçait
pas très bonne. En plus il y avait quelques
averses dans la soirée. Mais vers 22h00, il y
eut quelques trouées dans les nuages, ce qui me
permit d'entrevoir la Lune en train d'être
dévorée par le Dragon.
Ne sachant pas la suite qu'allait nous réserver
la météo, je n'installais que le pied photo
avec la Canon 350D et l'objectif EFS 55-200mm de
la même marque. Il était temps de tester cet
objectif en astro, depuis le temps que je le
possédais !
Voici donc quelques clichés triés, en
résolution réduite... |
Cliché
1: encore quelques nuages qui traînent. L'ombre
de la Terre est en nette progression et on voit
déjà la couleur rougeâtre...
A 23h24: 0,4s d'exposition - F5,6 - 800 iso - 200mm
(légèrement éclaircie par "Digital Photo
Pro")
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Cliché
2: ça y est, les nuages sont complètement
partis... A 23h53: 0,8s d'exposition - F5,6 - 800
iso - 200mm
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Cliché
3: en pleine totalité, la teinte rouge cuivrée
est remarquable... A 23h58: 2s d'exposition - F5,6
- 1600 iso - 200mm
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Cliché
4: Un petit tableau sympathique: A 00h11 (4 mars):
10s d'exposition - F5,6 - 1600 iso - 55mm (diminution
de la couleur rouge sous "Digital Photo Pro")
|
Essais avec d'anciens
clichés pris en mode RAW, en comparaison avec les mêmes
en JPEG...
Le logiciel de Luc Coiffier DeepSkyStacker", par la
simplicité d'utilisation, m'a donné enfin envie
de ressortir d'anciens clichés que j'avais pris
en mode "raw" le 26 avril 2006 au Champ
du Feu (voir ci-dessous en bas de cette page pour
les détails). A la prise de vue j'avais réglé
le Canon 350D en mode "raw
+ jpeg", ce qui m'a permis dans un
premier temps de traiter en mode "jpeg"
(solution de facilité). Mais la facilité avec
laquelle on traite les "raw" avec
"DeepSkyStacker" (il suffit de
sélectionner les images et de lancer le
traitement, le logiciel s'occupe de tout !) me
poussait vers un essai. Il
est à noter que toutes les images de cette page,
outre cette dernière bien sûr, ont été prises
en mode "jpeg".
Et voilà le résultat: superbe ! Bien meilleur rapport signal sur
bruit et plus de détails faibles en mode
"raw".
Au-dessus, 20 poses de 30 secondes à 800 iso + 2
darks en mode "raw".
Au-dessous, 20 poses de 30 secondes à 800 iso en
mode "jpeg", sans dark.
Cette image est un petit crop (960 x 420) pleine
résolution de l'image entière (3456 x 2304).
Canon 350D avec objectif EF-S 18-55mm réglé sur
55mm.
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M42, M35, NGC2158 et
Sirius... Canon Eos 350D sur la lunette Skywatcher Pro ED80
et monture K5...
Le 18 février 2007: enfin une
nuit sans nuages et sans lune ! Ne pouvant aller
dans une zone propice, sans trop de pollution
lumineuse, je décide quand même de faire
quelques clichés chez moi, avec les lumières
gênantes de ma rue.
La rusticité de ma monture (K5) et la pollution
lumineuse me réduisent à des poses courtes.
Mais bon, on peut toujours faire des essais !Ci-dessous,
la région de M42, plein champ, en 13 x 30
secondes à 800 iso (ce qui fait un temps total
de 6mn 30s). Clichés additionnés sous "DeepSkyStacker".
Il est à remarquer que malgré le temps total d'exposition
très court, le résultat est correct. Pas de
flat, ni de dark, ni d'offset, du pur brut, quoi
! ... et en mode "jpeg". Il va falloir
la refaire en "raw" et décupler le
nombre de prises de vues.
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Ci-dessus, M35 et NGC2158 plein
champ, dans les mêmes conditions de prise de
vues, un empilement de 6 x 30 secondes de pose à
800 iso. Ci-contre, l'étoile la plus brillante
du ciel: Sirius, dans la constelletion du Grand
Chien. Une seule pose de 20 secondes à 800 iso.
Cette image est un extrait du plein champ.
Les aigrettes sont dues à la mise en place
devant l'objectif de la lunette, d'un croisillon
de fils, qui me sert pour la mise au point.
|
Essais sur la
constellation d'Orion avec le Canon Eos 350D + objectif
EF-S 18-55mm, sur la monture K5...
Ce samedi 13 janvier 2007, les
nuages se sont enfin dissipés, mais pas pour
très longtemps, ce qui m'a quand même permis de
faire quelques clichés de la constellation d'Orion.
L'Eos 350 était monté en "piggy pack"
sur la monture K5 motorisée. Les conditions n'étaient
pas vraiment bonnes, car il subsistait un léger
voile de cirrus. Ce voile s'est épaissi par la
suite, empêchant la prise d'autres clichés. |
Je viens de découvrir le
logiciel "DeepSkyStacker",
et j'ai fait mes premiers essais sur ces deux
clichés. Chaque image est le résultat de l'empilement
de 10 poses de 30 secondes chacune. Ces clichés
sont le résultat des premiers essais juste
après installation du logiciel, sans aucun
paramétrage. Une légère correction a été
effectuée sous PSP (correction gamma). Ce
logiciel est très prometteur, en plus très
facile à utiliser, et en français !
La luminosité du fond de ciel est due à la
polution lumineuse dans mon village, et aussi aux
cirrus présents ce soir-là (image de droite). |
Essais divers avec le
Canon Eos 350D sur la lunette Skywatcher Pro ED80 et
monture K5...
Le vendredi 27 octobre 2006, enfin une nuit
claire, avec peu de turbulences, et une lune se
couchant tôt !
Cette soiré fût mise à profit pour faire
quelques essais sur les objets du ciel profond
avec la lunette Skywatcher
ED80 et la monture K5
(EQ5). Il faut dire que j'avais démonté
la monture et regraissé les vis sans fin, ainsi
que réglé ces vis. L'amélioration dans la
précision a été conséquente, comme en
témoignent ces clichés ci-dessous.
Mais n'ayant qu'un seul accu à ma disposition
pour le Canon Eos350d, il a fallu réduire les
temps de pose. Par la suite il va falloir un
deuxième accu, ou une alimentation extérieure.Tout
d'abord M31 dans
Andromède: 17 poses de 30 secondes à 1600 iso,
sans guidage. Addition des poses et traitements
sous "DeepSkyStacker".
|
Ci-contre, M13
dans Hercule. Addition de 10 poses de 30 secondes
à 1600 iso. Ce cliché est un extrait de la
photo originale qui a beaucoup plus de champ.
On aperçoit la petite galaxie NGC 6207 en
haut à droite de l'image.
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Et enfin, la comète du moment, C/2006 - M4 - Swan. Addition
de 10 poses de 30 secondes. Registration sur le
noyau, pour bien montrer le déplacement rapide
de la comète sur le fond étoilé.
Ce cliché est également un extrait de la
photo originale qui a beaucoup plus de champ.
|
Essais étoiles
multiples avec le Canon Eos 350D sur la lunette
Skywatcher Pro ED80 et monture K5...
Le système triple Alcor et Mizar
(double) dans la Grande Ourse. Une seconde de
pose à 400 asa (extrait 400 x 690 d'une image de
3456 x 2304)
|
Même extrait que ci-contre, mais
avec une pose de 30 secondes à 400 asa. Les
aigrettes sont obtenues avec les fils croisés
devant l'objectif.
|
L'image à droite ci-dessus a été traitée
en noir et blanc pour éliminer la composante
couleur rouge due à une pollution lumineuse des
lampadaires de mon village. Cette pollution
était accentuée ce soir-là par la brume
ambiante très présente. Clichés pris le 15
octobre 2006 vers 21h00 locale. Et pour le
plaisir d'admirer le plus beau couple du ciel,
voici, ci-dessous, Albireo (beta du Cygne).
Cliché pris le 16 octobre 2006 vers 21h12
locales. Pose 1 seconde à 1600 asa.
|
Premiers essais ciel
profond avec le Canon Eos 350D sur la lunette Skywatcher
Pro ED80 et monture K5...
Ces essais ont été menés pour vérifier l'aptitude
de la monture Kepler K5 à la photo du ciel
profond. Les conditions de prise de vue n'ont pas
été idéales ce soir-là (8 octobre 2006). Il y
avait la Lune juste après sa phase pleine, ainsi
que des cirrus en altitude. Ce qui, en plus de la
pollution lumineuse de mon village, n'arrangeait
pas les choses. Mais bon, il fallait faire ces
essais, en attendant de nouveaux essais au Champ
du Feu (1100m).
Ci-dessous, un cliché de une minute à 1600 asa,
plein champ. C'est un des seuls cliché
acceptable, les autres montrant un défaut de
suivi assez prononcé. L'erreur périodique de
cette monture est assez importante, et les seuls
clichés pas trop filés sont ceux pris aux
extrémités de la courbe. Donc un cinquième
environ des clichés, utilisable.
En-desous, une addition de cinq clichés (extraits)
de 30 secondes chacun, à 1600 asa. Il y a
également un défaut de mise au point. La mise
au point pose pas mal de problèmes avec le 350D,
il va falloir raccorder le boitier photo à un
ordinateur portable pour agrandir les essais de
mise au point. Le petit écran au dos du 350D est
bien trop petit ! |
Premiers essais de
mise au point avec le Canon Eos 350D sur la lunette
Skywatcher Pro ED80...
|
La seule difficulté d'utilisation
des appareils photo reflex numériques, réside
dans la mise au point. On ne peut pas, comme avec
les appareils numériques compact, faire la mise
au point sur l'écran LCD. Il faut prendre la
photo, la visualiser sur l'écran, en zoomant au
maximum, et vérifier si la mise au point est
bonne, puis corriger au fur et à mesure.
La méthode des aigrettes est une des meilleures.
Pour générer ces aigrettes sur les étoiles
brillantes, il suffit de tendre deux fils
rectilignes et en croix, devant l'objectif. Voir
la réalisation sur la photo ci-contre (fil de
fer plastifié et mousse de tapis de sol collée
à la colle néoprène). Inutile sur un
télescope de type Newton, où il y a une
araignée porte miroir secondaire.
La mise au point est obtenue lorsque les
aigrettes sont les plus fines et les plus longues
possibles.
Avec une lunette, on peut également vérifier la
mise au point en essayant d'avoir le moins de
couleurs résiduelles possibles. La présence de
ces couleurs est liée à la formule optique (il
va de soi que les lunettes apochromatiques en ont
très peu).Les images ci-dessous ont toutes
été prises à Nordheim, le 23 mai 2006 entre 22h00
et 22h45 locales, 800 iso avec un temps de pose
de 1 seconde (miroir relevé préalablement).
Aucun traitement n'a été appliqué.
|
|
A gauche, nous sommes au-delà du
point focal, l'étoile est entourée d'un halo
verdâtre. Les aigrettes sont courtes et pas
très nettes. Il faut donc rectifier légèrement
vers l'intra-focale. |
|
Ici, nous sommes en-deçà du
point-focal. Les aigrettes s'améliorent, mais le
halo est bleuâtre. Il va falloir rectifier vers
l'extra-focle. |
Sur ce cliché, la mise au point est
pratiquement bonne. Aigrettes très fines, très
peu de couleurs résiduelles. Il est à remarquer que l'étoile
polaire est une magnifique étoile double. Son
compagnon de 9ème magnitude, ressort ici de
belle façon, prouvant la bonne qualité de la
lunette ED80.
Dans l'encadré, un agrandissement de x2
|
|
Ici, il n'y a plus de couleurs résiduelles (ou
vraiment très peu). Les aigrettes sont fines. La
mise au point est faite.
Nota: l'image au-dessus,
malgré son léger résidu de couleurs, semble
plus piquée que l'image ci-contre. Cela peut-être
dû, soit au fait que le meilleur piqué est
obtenu en ayant encore un léger résidu de
couleur, soit que l'image sans résidus soit
affectée par une légère turbulence (les deux
clichés ont été pris à dix minutes d'intervalle).
En tous cas, des essais ultérieurs seront
réalisés. |
|
Premiers essais
astro avec le Canon Eos 350D et un télescope Newton de
300mm F/6...
Profitant de quelques jours de
vacances, je me suis rendu à l'observatoire de
Richard (+), situé à Hottviller, près de
Bitche, dans le département de la Moselle.
Après quelques clichés pris avec la caméra CCD
Audine, je décidais de monter le Canon Eos 350d,
avec sa télécommande, sur le télescope Newton
de 300mm de diamètre (optique Mosser).
Le problème avec le 350d, c'est la mise au point
! L'écran de contrôle est minuscule, et il faut
prendre quelques clichés successifs d'une
étoile brillante, puis visualiser cette étoile
en zoomant un maximum sur l'écran de contrôle,
jusqu'à avoir les aigrettes (générés par l'araignée
support du miroir secondaire) les plus fines
possibles. Voir ci-contre une image zoomée d'Arcturus.
30 secondes de pose à 200 iso.
Après cette mise au point effectuée, assez
longue il faut le souligner, quelques prises de
vue ont été réalisées. La Lune, pas loin du
premier quartier (nuit du 4 au 5 mai 2006),
était assez gênante pour avoir un fond de ciel
noir. En plus un vent de Sud-Est soufflait par
petites rafales intermittantes. Mais qu'importe,
j'étais là pour faire des essais, et les essais
ont été faits |
|
Tout d'abord M13. Crop à 50% d'une
pose de 30 secondes à 800 iso.
|
Crop à 50% d'une pose de 2
minutes à 800 iso.
|
Crop à 50% d'une addition (sous
Registax 2) de 2 poses de 30 secondes et d'une
pose de 2 minutes.
|
Idem à l'image précédente avec
un léger traitement par ondelettes sous Registax
2.
|
Conclusion de ce premier essai:
avant tout la mise au point est encore
perfectible, il va falloir insister. Ensuite, il
faudra réessayer une nuit sans Lune, et
augmenter le nombre de clichés à additionner (on
peut faire beaucoup mieux avec un T300). On
remarquera sur les clichés ci-dessus, qu'une
pose unique de 30 secondes est beaucoup trop
courte. La pose de 2 minutes est déjà plus
intéressante, mais le centre de l'amas devient
plus brillant, et en augmentant le temps d'une
pose unique, il risque d'être surexposé. La
solution ? c'est l'addition de plusieurs clichés
de poses courtes et moyennes, pour faire
ressortir plus d'étoiles, sans surexposer le
coeur de l'amas, comme sur le troisième cliché
ci-dessus, mais avec plus d'images additionnées.
Pour finir, un petit traitement par ondelettes
permet d'augmenter le contraste et le piqué de l'image
finale (voir quatrième cliché), mais je ne suis
pas partisant des images "fabriquées"
!
Ici, vous
pouvez accéder à l'image pleine résolution,
pour montrer le champ du capteur du Canon Eos 350d. |
La comète Schwassmann-Wachmann
étant de la partie cette nuit-là, il était
normal de lui tirer le portrait. Comme le
déplacement de la comète sur le fond de ciel
est très rapide, il a fallu travailler avec des
temps de pose courts.
Ci-dessous, à gauche, le fragment C, avec un
noyau unique et brillant. A droite, le fragment B,
en court de fragmentation. Les temps de pose des
deux clichés étant identiques (60 secondes à
800 iso), on voit bien la succession de fragments
sur le cliché de droite.
La surface des deux crops est identique. Pour accéder aux clichés pleine
résolution, cliquer sur les deux images ci-dessous. |
Premiers essais
astro avec le Canon Eos 350D et son objectif 18-55mm...
N'ayant pas encore acquis l'ensemble bague-raccord
pour pouvoir utiliser le boîtier sur mes
télescopes, les premiers essais ont été
effectués avec l'objectif d'origine vendu avec
le boîtier, c'est-à-dire le zoom canon EF-S 18-55mm
f:3,5-5,6 II.
Ayant lu pas mal de commentaires sur le Web à
propos des qualités et des défauts de ce zoom,
j'ai décidé de le tester en photo astro. Il
faut dire qu'une majorité des commentaires n'allaient
pas en sa faveur, mais il faut savoir faire fi
des "on-dit" et juger par soi-même.
Bien sûr il y a les disparités de qualité dans
un même type, mais il faut dire que l'exemplaire
que j'ai sous la main n'est pas mauvais du tout.
Excellente géométrie dans l'ensemble quelle que
soit la focale (pas de lignes droites "courbées").
Homogénéité du piqué sur toute la surface,
bien que le piqué n'atteigne pas la qualité des
objectifs à focale fixe. Chromatisme présent,
mais sans exagération. Voyons les premières
photos test, elles ont été prises en mode JPEG
résolution maximum (le RAW sera pour un peu plus
tard): |
Ce cliché est un compositage
sous Registax, de 10 poses de 30 secondes, en
direction de la queue de la Grande Ourse. Focale
55mm, ouverture 5,6 et sensibilité 800 iso, sans
réduction de bruit. L'appareil photo était
fixé sur la monture équatoriale Kepler K5,
motorisée sur les deux axes, mise en station
effectuée par viseur polaire, sans correction de
suivi.
La photo ayant été prise dans mon jardin, la
pollution lumineuse des lampes vapeur de sodium
est bien visible. Et encore j'ai du réduire un
peu la teinte rougeâtre sous Gimp.
On voit bien qu'il y a très peu de déformations
dans les angles, ce qui caractérise une bonne
homogénéité.
|
Ce cliché est un "crop"
d'une série de 20 poses de 30 secondes,
compositées sous Registax, en direction de la
constellation d'Hercule. Focale 55mm, ouverture 5,6
et sensibilité 800 iso, sans réduction de bruit,
par contre correction gamma +1,5. L'appareil
photo était fixé sur la monture équatoriale
Kepler K5, motorisée sur les deux axes, mise en
station effectuée par viseur polaire, sans
correction de suivi.
En cliquant sur l'image, on
accède à la version "pleine résolution".
La photo a été prise le 29 avril 2006,
lors de la "Star Party" au Champ du Feu,
vers minuit. Contrairement au cliché précédent,
il n'y a pas de correction de couleur, malgré un
temps de pose deux fois plus important. Pas de
pollution lumineuse au Champ du Feu (pour combien
de temps encore ?).
On y reconnait assez
facilement M13 et M92, ainsi que le fragment C de
la comète Schwassmann-Wachmannn.
On remarque un peu le défaut de chromatisme de l'objectif,
autour des étoiles brillantes (teintes
bleuâtres). mais je pense que ce n'est pas trop
mal pour un objectif "bas de gamme".
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