L'ordre
chronologique des évènements va du plus récent au plus
ancien.
Mars au télescope
Maksutov 180/2700 le 17 novembre 2020
Superbe soirée étoilée
ce 17 novembre, mais bien froide et surtout bien
humide, la buée ruisselait sur le tube du
télescope ! Et comme toujours lorsqu'il y a de
la turbulence un film sort du lot, et c'est celui-là
qui a été traité. Les conditions de prises
de vues ont été strictement les mêmes que le
19 octobre. Mars apparaît plus petit et montre
déjà une belle phase gibbeuse, ceci étant dû
au plus grand éloignement de Mars et de sa
position par rapport à la Terre et au Soleil.
Les taches blanches en bas à droite sur la
surface du globe sont dues à une tempête de
poussières. Celle-ci devrait durer quelques
jours.
Prétraitement de 2900 images sur 5000 avec
Autostakkert3, traitement avec Registax6 et
Astrosurface, finition sous Gimp:
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Mars au télescope
Maksutov 180/2700 le 19 octobre 2020
Il ne fallait absolument
pas manquer cette opposition de Mars, et un peu d'aide
m'a permis la mise en place de mon matériel (monture
AzEq5, télescope Maksutov 180 Skywatcher de 2700mm
de focale, barlow Televue 2x et correcteur de
dispersion atmosphérique Zwo, ce qui avec le
tirage supplémentaire du correcteur a donné une
focale de plus de 6 mètres, caméra Asi224mc
avec filtre anti Uv et Ir). C'était donc reparti
pour faire quelques vidéos sur Mars.Les
acquisitions ont été faites avec SharpCap.
Sur une dizaine de séquences une seule a été
légèrement moins perturbée par la turbulence.
Le pré-traitement (sélection de 3013 images sur
5000 et empilement) et post-traitement sous Astrosurface.
La cosmétique finale sous Gimp. Voici donc la
meilleure image, toute en douceur:
Remarquant que les brumes sur le limbe ouest (à
droite) n'étaient pas très visibles j'en ai
cherché la cause. Il s'avère que la caméra Asi224mc
est bien moins sensible dans le bleu que dans les
autres couleurs, la sensibilité maximum se
situant dans le rouge.
Un autre problème est que les télescopes types
Schmitt-Cassegrain et Maksutov, de part leur lame
de verre réfractante, sont moins sensibles au
bleu et la résolution est aussi moins bonne car
ces lames sont avant tout corrigées pour le vert
et le rouge. J'ai décomposé l'image brute de
sortie d'empilement en trois images rouge-vert-bleu,
et on remarque bien, conformément au graphique
ci-dessus, que le bleu est moins lumineux et que
le rouge est non seulement le plus lumineux mais
aussi le plus résolu:
La solution, pour faire mieux ressortir le
bleu des brumes sans altérer les couleurs du
reste de Mars qui est bien rouge-orangé, serait
de prendre une caméra plus sensible dans le bleu
avec un télescope Newton qui n'a que des miroirs
réfléchissants, donc la même sensibilité dans
les trois couleurs. Mais qui veut bien changer de
matériel uniquement pour les brumes de Mars ?
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Etoile double
Albireo et nébuleuse M27 au téléobjectif 135mm, et M27
au newton 150/750 en septembre 2020
La météo ayant été
clémente ces derniers temps j'en ai profité
pour m'accorder quelques soirées d'observation
depuis ma terrasse.
Oh pas grand chose de spectaculaire, la plupart
du temps observation aux jumelles et clichés
avec un téléobjectif 135mm placé devant la
caméra Asi224mc sur mini-monture StarAdventurer
sur trépied photo Paragon:
Tout d'abord l'étoile double colorée Albireo
dans la constellation du Cygne. Addition de 600
images de 10s à gain 250. La partie centrale a
un gain diminué notablement en post-traitement
pour bien séparer les deux composantes orange et
bleu:
J'ai également profité d'avoir la nouvelle
version de la caméra Asi224mc pour faire des
tests d'électroluminescence à longue pose et
fort gain. La cible choisie est la nébuleuse
planétaire M27 (nébuleuse de l'Haltère) dans
le Cygne. Alors qu'au mois d'août j'avais encore
de l'électroluminescence avec un capteur à plus
de 32°C et des poses de 10s à gain 250, cette
fois-ci avec une température capteur de 20°C et
un temps de pose unitaire de 32s et un gain
augmenté à 300 l'électroluminescence était
presqu'inexistante ce qui m'a permis de ne pas
"croper" l'image finale. Addition de 70
images de 32s à gain 250:
Bien sûr cette image prise avec un
téléobjectf de 135mm ouvert à F5,6 n'a rien à
voir avec l'image de M27 prise avec le télescope
newton 150/750. J'en ai d'ailleurs profité pour
refaire M27 avec le newton et la nouvelle version
de la Asi224mc. Et là, pas d'électroluminescence
à 21°C capteur. Ce qui a permis de présenter l'image
sans "croper". Addition de 250 images
de 20s à gain 280:
Conclusion: il serait intéressant de placer
un module Pelletier sur l'arrière de la caméra
pour refroidir un peu le boîtier et supprimer l'électroluminescence
lors des chaudes nuits d'été.
Et un agrandissement du centre de l'image ci-dessus
pour bien montrer les détails:
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Amas ouvert M11 au
téléobjectf 135mm et l'astérisme Cr399 à l'objectif
55mm en août 2020
Ces derniers jours la
température était très agréable la nuit à l'extérieur
et le ciel bien étoilé. J'en ai donc profité
pour observer et faire quelques essais avec mes
vieux objectifs photo au pas vissant M42, montés
sur la caméra Zwo Asi224mc. Pour cet ensemble
ultra léger j'utilise également la monture
équatoriale de voyage "Star Adventurer"
sur un trépied photo "Paragon". Le
matériel lourd étant pour l'instant au repos
forcé.
Tout d'abord M11 appelé "amas du Canard
Sauvage" (personnellement je n'en vois pas
la ressemblance). C'est un amas ouvert et c'est
lamas ouvert le plus riche de tout le
catalogue Messier, avec presque 3 000 étoiles !
Cet amas est très dense, la distance moyenne
entre ses étoiles est de seulement une année-lumière.
La population d'étoiles de l'amas, qui contient
quelques géantes jaunes très lumineuses,
indique un âge de 220 millions d'années. L'étoile
la plus brillante de l'amas a une magnitude de 8,5.
L'amas se trouve dans la constellation de "l'Ecu
de Sobieski" sur fond de "Voie Lactée".
Ce cliché est le résultat du compositage de 360
poses de 10s à gain de 250, objectif 135mm
ouvert à F5.6 avec filtre UvIr-cut, et des
traitements habituels par "DSS" et
"Gimp":
Le soir suivant ce fût au tour du plus bel
astérisme facilement visible aux jumelles.
Situé en bordure sud-ouest de la constellation
du "Petit Renard", Collinder 399 est
plus connu sous le nom de lamas du "Porte-Manteau"
ou du "Cintre" en raison de la
disposition particulière de ses étoiles les
plus lumineuses.
Lastérisme est formé de dix étoiles. Six
dentre elles forment un alignement presque
parfait figurant la "barre du cintre",
quatre autres dessinent le "crochet".
Ce "faux amas" ne constitue quun
simple alignement fortuit détoiles dont la
distance varie de 220 à 800 années-lumière.
Son observation à laide dune bonne
paire de jumelles constitue un exercice de choix
pour lobservateur néophyte.
Pour l'imager il a fallu augmenter le champ en
utilisant l'objectif de 55mm ouvert à F4 avec
filtre UvIr-cut. Compositage de 560 poses de 10s
à gain 250. Traitements "DSS" et
"Gimp":
Les images sont légèrement "croppées"
à cause de l'électroluminescence (teinte
bleutée encore un peu visible sur les bords). La
température relativement élevée du capteur de
la caméra lors des ces nuits passées (32 à 34°C)
en est en partie responsable.
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Comète Neowise
C/2020-F3 avec différents traitements le 19 juillet 2020
Depuis 1997 nous n'avons
pas vraiment eu l'occasion d'avoir une belle
comète. Alors il faut en profiter.
Malheureusement je ne peux pas trop me déplacer
ces derniers jours pour trouver un endroit bien
sombre, alors qu'à cela ne tienne je lui tirerai
le portrait de chez moi.
Cela n'est pas évident car la belle se trouve au
nord-nord-ouest et relativement basse.
Contrairement à la partie sud de mon terrain qui
est à l'abri des lumières parasites (c'est là
que j'observe la plupart du temps), la partie
nord donne sur la rue et ses lampadaires (qui ne
sont pas éteints la nuit) qui sont dans le champ
de la comète. Alors bonjour les lumières
parasites sur l'objectif, et le pare-soleil ne
sert strictement à rien !Qu'a cela ne tienne,
mise en place du matériel, mini-monture
équatoriale "Star Adventurer" sur
trépied "Orion Paragon". Avec 85 poses
de 30s à 1600 iso et à 200mm de focale avec un
FD de 6,4, cela devrait suffire pour effectuer un
traitement correct, surtout à réduire le bruit
ainsi que la couleur rougeâtre présente sur les
images brutes (couleur due à la pollution
lumineuse des lampadaires de ma rue).
La première image est le résultat d'une
régistration sur les étoiles (on aperçoit
même une petite galaxie vers la droite en bas
Ngc2841), la deuxième est registrée sur le
noyau de la comète. On voit bien le déplacement
de la comète par rapport aux étoiles pendant le
temps des prises de vue entre 23h36 et 00h31:
J'ai retraité les images en utilisant la
fonction "Sigma clipping" de
DeepSkyStacker. Ceci a pour but de supprimer (tant
bien que mal) les étoiles autour de la comète (on
voit encore quelques traces rectilignes, ces
traits étant dus au déplacement de la comète
sur le fond de ciel pendant la durée des prises
de vues).
On peut donc mieux détailler la tête de la
comète. On aperçoit bien la chevelure vert
turquoise, cette couleur étant due à la
fluorescence des substances de son atmosphère (le
cyanogène et le carbone diatomique) sous l'effet
du rayonnement UV du Soleil.
La queue qui est le mieux perçue est celle de
couleur gris-argent, composée essentiellement de
poussières arrachées à la comète et
réfléchissant la lumière solaire.
La queue rectiligne bleutée est la queue ionique
composée de molécules de gaz chargées
électriquement et d'ions.
Il semblerait que la queue de molécules de
sodium soit légèrement visible, mais le manque
de contraste dû à la pollution lumineuse de ma
rue ne me permet pas de l'affirmer. Cette queue a
une légère teinte rougeâtre...
Les niveaux n'ont pas été poussés pour ne pas
surexposer le noyau:
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Comète Neowise
C/2020-F3 avec les jets le 12 juillet 2020
Ce matin réveil à 3h00
pour mise en place du matériel, mini-monture
équatoriale "Star Adventurer" sur
trépied "Orion Paragon", caméra
planétaire Asi224mc et objectifs "Fujinon"
55mm et 135mm. Filtre UvIr-cut. Tout cela sur mon
terrain côté nord.
La comète était facilement visible à l'oeil nu.
Aux jumelles 10x50 quel spectacle, la queue
traversait tout le champ ! Il faut dire que l'atmosphère
était exceptionnellement pure, un petit vent
modéré et sec en était responsable.
Il faisait encore bien nuit quand j'ai pris les
les premiers clichés avec le 55mm ouvert à F4.
Deux cent clichés de 3s, gain 254:
Puis un essai avec le télobjectif 135mm
ouvert à F8 (meilleure définition) pour essayer
de mieux sortir la tête de la comète avec ses
jets. L'image a subie un traitement spécial sous
Reg6 pour faire ressortir les deux jets et la
partie sombre entre les deux. 350 clichés de 2s,
gain 192:
Les deux premiers clichés ont été pré-traités
sous DSS, le dernier sous AutoStackert3 et Reg6.
Retrait de gradient sous Fitswork4 et cosmétique
sous Gimp. La régistation a été faite sur le
noyau de la comète.
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Comète Neowise C/2020-F3
les 7 et 8 juillet 2020
Je surveille l'évolution
de cette comète depuis quelques temps. Après
deux comètes désintégrées à leur approche du
Soleil ce printemps, cette troisième était
censée suivre le même sort. Mais non elle a
résisté jusqu'à présent au passage du
périphélie et devient visible dans l'hémisphère
nord.
Elle remonte de plus en plus au fil des jours
mais ne sera pas très haute dans le ciel. Pour l'instant
elle est visible le matin uniquement avant le
lever du Soleil, en-dessous de l'étoile Capella.
Dans quelques jours elle sera également visible
le soir après le coucher du Soleil, mais là
aussi pas très haute dans le ciel, avant de
décliner lorsqu'elle s'éloignera de nous.
Après un lever très matinal j'ai pu d'abord l'observer
aux jumelle 10x50. Elle était splendide avec une
queue déjà bien étendue, ainsi que deux jets
de chaque côté de la queue.
Vite fait le trépied photo en place (à la
fenêtre donnant au nord) avec le Canon Eos500D
et l'objectif zoom Tamron 18-250mm (réglé à
218mm). Pose de 1s à F6,4 et Iso 800 à 04h36
locales et voilà le résultat... je m'y suis
malheureusement pris un peu tard pour faire les
photos, le ciel étant déjà devenu trop
lumineux:
Après m'être déjà levé la veille de bonne
heure, mais un peu trop tard car la lumière du
jour naissant était déjà relativement gênante,
j'ai remis cela ce matin du 8 juillet mais un peu
plus tôt. Toujours le même équipement
minimaliste, l'Eos500D sur trépied photo avec le
zoom Tamron 18-250mm, devant la fenêtre ouverte
(ben quoi j'allais pas sortir en pyjama ?? ).
Mais alors quel spectacle ! L'horizon était
illuminé du nord au nord-est par de magnifiques
nuages noctulescents. On voit bien le lever de
Vénus à l'est-nord-est, l'étoile Capella haute
au-dessus du nord-est, mais où est donc la
comète ? Elle est à coup sûr noyée dans les
noctiluques. Une image grand champ montre bien le
spectacle mais pas la comète, et pour montrer l'intensité
lumineuse du phénomène je n'ai absolument pas
retouché mes photos. Elles sont brutes sorties
de l'appareil photo, juste recadrées et
réduites en dimensions:
Avec les jumelles 10x50 j'ai pu facilement
localiser la vagabonde, cachée par des
noctiluques très intenses en densité et en
luminosité. Le zoom s'imposait alors pour sortir
la belle (focale réglée à 250mm):
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M101 Pinwheel galaxy
le 27 mai 2020
Autre cible intéressante,
la galaxie du Moulinet M101, très haute dans le
ciel.
Malheureusement le ciel n'était pas très
transparent, de fins cirrus étant rapidement
apparus, et vers 2h du matin je ne voyais pas la
Voie Lactée alors que d'habitude elle est bien
présente ici. Ce qui a eu comme conséquence de
diminuer le contraste des images.
Comme pour M64, 635 poses de 10s (aucune pose de
supprimée, il n'y avait pas de vent) mais avec
un gain supérieur (350), ainsi que darks et
offsets. Le cliché manque un peu de contraste
dû au ciel laiteux, et il a fallu pousser un peu
les curseurs.
J'ai utilisé le filtre anti-IR et UV sur la
caméra Asi224 couleur non refroidie, la
température du capteur était à +21°C:
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M64 Black Eye galaxy
le 17mai 2020
Vu le ciel parfaitement
dégagé je ne pouvais résister plus longtemps
pour enfin imager une cible programmée depuis un
bout de temps: M64, la galaxie de l'Oeil Noir,
dans la Chevelure de Bérénice.
Mise en station de la monture Az-EQ5 aux petits
oignons, bien qu'il va falloir bientôt monter un
renvoi coudé pour le viseur polaire :)
Initialisation du GoTo sur 3 étoiles, Arcturus-Vega-Regulus.
Et envoi du télescope Newton 150/750 sur M64
après une synchronisation des encodeurs sur
Arcturus. La galaxie se trouvait au centre de l'oculaire
! Puis remplacement de l'oculaire par la caméra,
et là aussi M64 dans le champ pourtant très
restreint. Et pour terminer, mise au point sur l'étoile
proche de la cible.
Pendant les deux heures de pose le suivi fut
parfait, preuve d'une excellente mise en station.
Le seul problème reste l'erreur périodique, qui
est assez importante (il va falloir que je règle
la vis sans fin en AD), et sur un champ
photographié aussi petit cela se remarque bien.Voici
mon cliché de M64: 611 poses de 10 secondes
retenues sur 718 car j'ai du retirer 106 poses à
cause du vent du nord-est assez présent, et une
pose avec une belle traînée de satellite (le
ciel n'est pas encore si encombré que cela !).
J'ai utilisé le filtre anti-IR et UV sur la
caméra Asi224 couleur non refroidie, la
température du capteur était à +20°C:
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Etoiles
doubles serrées avec le Maksutov, le 14 avril 2020
Cela faisait longtemps que je n'avais
pas sorti le Maksutov de 180mm de diamètre et de
2700mm de focale. A défaut de planètes visibles,
sauf Vénus, mais elle était déjà trop basse
et fortement turbulée, je décidais de faire
quelques étoiles doubles serrées. J'ai
commencé avec Castor dans les Gémeaux; l'écartement
entre les deux composantes est actuellement de 5,2",
leur éclat de magnitude 2,0 et 2,8. Une très
forte turbulence a un peu gâché les prises de
films. Mais bon, le résultat n'est pas si
mauvais. On voit bien le premier anneau de
diffraction, une preuve que l'optique est bonne:
La turbulence persistant à
gâcher mes films, je me suis décidé à faire
de l'observation visuelle sur quelques étoile
doubles. A force de faire de l'imagerie astro ces
dernières années, j'avais un peu oublié le
visuel. Et quel plaisir de m'y remettre ! Lors de
l'observation de quelques couples stellaires j'ai
remarqué que la turbulence devenait de plus en
plus faible. Alors j'ai décidé d'imager un
couple qui me tient à coeur, surtout par sa
différence de couleurs, Epsilon du Bouvier. L'écartement
entre les deux composantes est actuellement de 2,8",
leur éclat de magnitude 2,6 et 4,8. La
séparation de 2,8" est très nette et je
pense que dans les prochains jours je vais tenter
d'imager des étoiles doubles encore plus
serrées:
L'anneau de diffaction sur cette
dernière image montre un "trefoil",
défaut dû certainement à une légère
contrainte sur le ménisque du Maksutov. Ce
défaut ne se voyait pas trop sur la première
image car la turbulence était bien plus forte et
elle empâtait les images.
Il ne faut pas comparer la luminosité des
étoiles entre les deux images, les temps de pose
unitaires et le gain de la caméra n'étant pas
les mêmes.
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Lune du 4
avril 2020 sans télescope ni lunette astronomique,
simplement à main levée avec le compact Sony WX500
Après une absence de plusieurs mois
sur le terrain photo astro, pour différentes
raisons, je my suis remis tout doucement,
en commençant par le matériel minimaliste
cest-à-dire la photo astro à main levée.
Et fidèle à mes objectifs de faire sortir le
meilleur de chaque matériel, jai poussé
mon appareil photo compact Sony WX500 dans ses
derniers retranchements.
Jusquà présent je navais fait que
quelques poses unitaires de la Lune, qui étaient
déjà remarquables à main levée. Mais pourquoi
ne pas prendre toute une série de clichés et
ensuite les additionner dans Autostakkert, et
enfin les traiter avec Registax, comme je
lai toujours fait en imagerie planétaire ?
Le WX500 permettant de prendre les clichés en
rafale, jusquà dix par séquence, et il
est très rapide dans ce domaine.
Et me voilà hier soir, 4 avril vers 23h00,
allongé dans la chaise-longue sur la terrasse,
pointant à mains tendues la Lune, et
déclenchant 5 rafales de 10 clichés chacune. Le
zoom optique était réglé à 30x, et grâce au
stabilisateur optique intégré tous les 50
clichés étaient réussis.
Je suis le premier étonné du résultat obtenu
avec un si petit appareil, qui se glisse
facilement dans la plus petite des poches quand
le zoom x30 est complètement replié. La
qualité du cliché final est aussi à mettre au
crédit de lexcellent objectif-zoom «
vario-sonnar T* » signé « Zeiss » (fabriqué
sous license Zeiss).
Lappareil était réglé sur « manuel »,
80iso, 1/250ème de seconde, la mise au point par
« autofocus » est très précise sur la Lune.
Limage finale est un crop réduit à 66,7%
(traitement final sous Gimp 2.10.18).
PS: il est à noter que le WX500 ne restitue que
des images en format compressé « jpg ». Tout
le traitement a donc été effectué en « jpg »,
ce qui nest pas lidéal
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