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Le KIWI, émetteur-récepteur
CW monobande avec manipulateur à mémoire... Nota: cette
description devait paraître sur Megahertz
Magazine du mois d'octobre 2008, mais
malheureusement cette revue a disparue au grand
regret de toute la communauté radioamateur (voir
site de Megahertz). Pour ne pas faire attendre
plus longtemps ceux qui attendaient cette
description, la voici en complet.
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Retour |
De nombreuses réalisations d'émetteurs-récepteurs
CW (télégraphie) ont déjà été publiées, soit dans
les revues spécialisées, soit sur Internet. Alors
pourquoi en décrire une de plus ? Parce que le Kiwi a
été optimisé pour avoir de très bonnes performances
à tous les niveaux, qu'il est très agréable d'emploi,
les fonctions principales utiles à un télégraphiste
étant présentes en face avant, et qu'il a été conçu
avec des composants courants et bon marché. En plus, le
circuit imprimé a été dimensionné de façon a s'intégrer
parfaitement dans un coffret standard largement répandu.
Le modèle décrit ici fonctionne sur la bande des 40
mètres, ouverte à toutes les heures de la journée. Un
article ultérieur traitera des modifications à apporter
pour le faire fonctionner sur la bande des 20 mètres ou
des 30 mètres.
Description : Le Kiwi a
été conçu pour pouvoir être réalisé
facilement, avec des composants courants et bon
marché. Ici simplicité ne veut pas dire gadget,
ses performances sont plus qu'honorables,
comparées à une station du commerce. L'essentiel,
pour un adepte de la télégraphie, est présent:
- bande passante réduite grâce au filtre à
quartz
- peu de bruit blanc d'amplification en
réception
- écoute locale sur récepteur désensibilisé,
ce qui permet d'entendre et de contrôler son
propre signal émis, rien à voir avec les
signaux carrés (issus de certains générateurs
d'écoute locale) qui font mal aux oreilles
- absence de relais d'émission, donc trafic en
« full bk » permettant d'écouter la
fréquence entre ses propres signaux
- S'mètre, au choix analogique (intégré) ou
digital (platine supplémentaire très simple)
- manipulateur électronique, à mémoire, avec
variation de la vitesse en face avant, et bouton
d'envoi de message enregistré
- bonne stabilité grâce au VXO (branchement
synthétiseur possible)
- sortie fréquencemètre (sinon affichage de la
fréquence par galvanomètre possible)
- puissance HF 2 watts, largement suffisant pour
faire de superbes QSO, en utilisant bien sûr une
bonne antenne
Récepteur simple changement de fréquence :
- sensibilité < 0,8 µV
- sélectivité 800 Hz à -3db et 6 KHz à - 60db,
par filtre à quartz.
- IP3 à +8dBm (signaux espacés de 20 Khz)
- réjection fréquence image > 50 dB
- dynamique CAG 65 dB
- puissance BF 600 milliwatts sur 8 ohm
Emetteur:
- puissance HF 2 à 3 watts efficaces sur 50 ohms
- suppression harmoniques > 35dB (h2) et >
50dB (h3)
Consommations sous 13,8 volts :
- réception 80 mA en moyenne
- émission 650 mA maximum |
Voyons maintenant la description dans le
détail (le mieux est d'imprimer
le schéma, disponible ci-dessous en format PDF,
et de suivre les explications)
En réception, le signal issu de l'antenne,
transitant par le filtre passe-bas de l'émetteur,
est appliqué sur un filtre passe-bande à faible
couplage (C6) et à deux cellules parallèles (L3-C5+CA1
et L4-C7+CA2). Les pots Neosid, présents sur mes
précédents montages, ont été abandonnés. Ils
ont été remplacés par des tores en poudre de
fer T50-2 associés à des condensateurs
ajustables, le tout donnant une meilleure courbe
de sélectivité à gain égal. L'adaptation d'impédance
en entrée du filtre se fait au travers du
rapport de transformation de L3 et de la valeur
de C4. Le filtre est également adapté à l'impédance
d'entrée (1500 ohms) du SA612. Q1 et Q2 sont des
transistors de commutation à résistances
intégrées, ils permettent de réduire le gain
du récepteur lors du passage en émission, afin
d'avoir une écoute locale confortable. Q1
supprime le signal émis, au niveau du filtre, et
Q2 désensibilise IC1 en agissant sur la
polarisation sans en altérer le fonctionnement
de mélangeur oscillateur local.
La fréquence de l'oscillateur local (VXO) est
déterminée par les valeurs du quartz X1, des
selfs L5-L6, des capacités de la diode varicap D1
et de CA3. Les valeurs données permettent de
couvrir facilement une plage de 40 KHz. N'oublions
pas que le quartz doit être « tiré »
à au moins 60 KHz de sa fréquence fondamentale.
Ce qui peut entraîner des instabilités. De ce
fait, on met en place la résistance R1 qui
augmente le courant de l'oscillateur local, pour
assurer une oscillation franche et un niveau
suffisant. La tension de commande de D1 est
stabilisée par le régulateur de tension IC2 (78L09)
et sa valeur est déterminée par le
potentiomètre Pot1 (commande de fréquence). P1
règle la valeur haute de la bande de fréquence,
et CA3 la valeur basse.
La valeur de la fréquence intermédiaire (FI)
résulte du mélange de la fréquence de l'oscillateur
local (11000 à 11040 KHz) et de la fréquence d'entrée
(7000 à 7040 Hz). Elle est disponible en sortie
4 de IC1 (SA612), isolée des autres produits de
mélange et filtrée par le filtre à 3 quartz,
dont la bande passante est déterminée par la
valeur des condensateurs C19 à C22 et par l'impédance
d'entrée et de sortie du filtre (ici environ 200
ohms). L'adaptation en entrée de filtre est
réalisée par le système abaisseur d'impédance
L7-C18, et la sortie par la mise en parallèle
des valeurs de R5 et de Rbe de l'amplificateur Q4.
Q4 (2N2222) est un amplificateur FI classique.
IC3 (oscillateur mélangeur à gain SA612) est le
détecteur de produit, c'est-à-dire qu'il
mélange la FI (fréquence intermédiaire) à la
fréquence du quartz X5, pour restituer la basse
fréquence audible (BF). CA4 permet un ajustement
précis de la fréquence de l'oscillateur à
quartz (BFO) afin de centrer correctement le
spectre BF utile par rapport au filtre à quartz.
La tension d'alimentation des circuits IC1 et IC3
est fixée à 6,2 volts par la diode zener D2. La
BF, issue de la sortie symétrique de IC3, est
appliquée à l'entrée symétrique de l'amplificateur
BF (IC4-LM386). C30 sert à éliminer les
résidus HF, C31 et C32 isolent les deux circuits
en tension. La liaison symétrique entre les deux
circuits permet de gagner 6db par rapport à une
liaison asymétrique.
Le schéma de l'amplificateur BF est un peu
particulier. Tout a été fait ici pour avoir une
amplification maximum sans générer de
distorsion, et sans bruit blanc. C35 règle le
gain de IC4 à sa valeur maximale (46 dB). Cette
amplification est nécessaire, d'une part pour
avoir une tension de CAG (contrôle automatique
de gain) conséquente, d'autre part pour amener
le gain global du récepteur à une valeur
compatible à l'utilisation d'un haut-parleur.
Les cellules R14-C39 et R16-C38-C40 permettent d'avoir
en sortie un niveau égalisé sur le spectre
basse fréquence médium-grave, avec atténuation
des aigus. La résistance R15 évite de ramener
une impédance de haut-parleur trop basse sur la
sortie de IC4, ceci afin d'éviter des
distorsions, avec le potentiomètre de volume Pot2
réglé à fond.
Le CAG (contrôle automatique de gain) est très
simple mais néanmoins efficace. Voyons son
fonctionnement : la tension continue interne,
présente aux broches 1 et 2 de IC3 (SA612), est
normalement de 1,4 volts. Si on diminue cette
tension, par une action extérieure, le gain du
SA612 diminue également, allant jusquà
une atténuation très forte. Pour générer
cette tension de contrôle de gain, on prélève
une partie du signal BF en sortie de IC4, on la
redresse (D3), on règle la constante de temps de
retombée (C34, R9), et on applique cette tension
continue au transistor Q5. Ce dernier joue le
rôle de résistance variable entre les broches 1
et 2 de IC2 et la masse. R8 est une résistance
de limitation. On a donc un pont diviseur
variable constitué de la résistance interne à
IC4 et de R8. La self L8 sert à égaliser les
tensions continues sur les broches 1 et 2 de IC3,
tout en évitant à la HF dêtre court-circuitée
à la masse par C25.
La sortie S'mètre est indépendante du CAG afin
de ne pas perturber ce dernier. D4 et D5
redressent la tension BF. C42 évite une
retombée trop rapide du S'mètre, ceci pour
faciliter la lecture de la valeur S. P3 permet d'ajuster
le S'mètre.
En émission, le signal de l'oscillateur local (VXO),
prélevé en permanence sur la broche 7 de IC1,
puis passant par l'étage tampon Q3, est injecté
dans l'oscillateur mélangeur IC6. Le niveau d'injection
est réglable par P2, celui-ci ne devant pas
être trop élevé sinon gare aux harmoniques
générées par IC6. L'étage tampon est
nécessaire afin d'avoir en permanence la même
charge en sortie 7 de IC1, sinon il y aurait un
petit décalage en fréquence entre émission et
réception.
Une sortie fréquencemètre à niveau constant
est disponible. L'idéal est de raccorder un
petit fréquencemètre programmable (soustraction
de la FI) comme le FP50.
Commandé, soit par un manipulateur pioche, soit
par le manipulateur électronique, le transistor
PNP Q8 n'alimente la partie émission qu'à
chaque signe télégraphique, permettant l'écoute
de la fréquence entre les signes (full bk).
En sortie de l'oscillateur mélangeur IC6 (SA612)
on sélectionne le signal utile, issu du mélange
de la fréquence du VXO et de celle du quartz X6,
par le circuit L10-C53-CA3. La tension d'alimentation
de IC6 est fixée à 7,5 volts par la diode zener
D7. Q9, Q10 et Q11 amplifient ce signal jusqu'à
une valeur de 2 à 3 watts HF. Avant d'arriver à
l'antenne, on supprime partiellement les
harmoniques indésirables avec le filtre passe-bas
C3-L2-C2-L1-C1. La diode zener D8 limite la
tension de sortie, au cas où il n'y aurait pas
de charge branchée (antenne ou charge fictive).
Pour éviter les auto-oscillations dans la
chaîne d'amplification, Q10 et Q11 n'ont pas de
condensateur de découplage dans leur émetteur,
et R32 a été rajoutée dans la base de Q11. Le
transistor final (2N3553) a été choisi à cause
de sa grande stabilité, des caractéristiques
électriques constantes d'un modèle à l'autre,
et il n'y a pas de contre-façon connue à ce
jour. Il fonctionne en classe C, ce qui en plus d'
un meilleur rendement, permet de le laisser
alimenté en permanence, soulageant ainsi Q8 en
intensité. Il est à noter
cependant que certains exemplaires, vu le grand
gain de ce transistor et sa fréquence de coupure
très élevée, ont tendance à auto-osciller
lorsqu'il n'y a pas de charge à la sortie
antenne (à prendre en compte lors du réglage d'un
coupleur d'antenne).
Le circuit IC5 (12F675) est le coeur du
manipulateur électronique. C'est un
microcontrôleur programmable (PIC) très courant.
On y branche directement un manipulateur double-contact
(points-traits). La vitesse est réglable par le
potentiomètre Pot3. Le bouton poussoir (marqué
MSG) permet de générer automatiquement le
message programmé dans le PIC. La programmation
de ce message s'effectue directement à l'aide d'un
petit programme. Il suffit de brancher un petit
câble série entre les broches 2 et 3 de S1 et
la sortie TxData d'un port RS232 de votre
ordinateur (pour le fichier hexa et le soft, voir
la liste des composants). Q7 assure la commande
de Q8, et D6 permet d'alimenter IC5 sous 5 volts.
Montage :
La platine doit être montée avec beaucoup de
soins si lon veut que lappareil
fonctionne du premier coup. Le circuit imprimé a
été réalisé de façon à avoir le meilleur
plan de masse possible, essentiel en montages HF.
De ce fait, les espaces entre pistes et masse
sont très restreints, et, si vous réalisez vous-même
le circuit, l'utilisation d'un fer à souder à
température régulée et à panne fine est
indispensable, sinon gare aux faux contacts.
Sinon, lARTRA fournit les circuits
imprimés avec vernis épargne, évitant les
courts-circuits lors du soudage.
Bien vérifier les composants et leurs
emplacements. Souder au plus court. Les selfs à
bobiner seront réalisées suivant les schémas.
Ne pas oublier les straps.
Ne pas oublier le radiateur de Q11, le transistor
dégageant pas mal de chaleur.
Des trous sont prévus sur le circuit pour relier
le filtre à quartz, ainsi que le quartz du VXO,
à la masse.
La platine est prévue pour être facilement
intégrée dans un coffret type L640.
Réglages : Appareils
nécessaires au réglage :
charge fictive 50 ohms / minimum 3 watts
tos'mètre-wattmètre
contrôleur universel
Non indispensables mais conseillés:
fréquencemètre 30 MHz
générateur HF
oscilloscope 40 MHz
Avant toute mise sous tension, vérifier la
valeur de tous les composants en place. Ne pas
confondre les selfs moulées avec les
résistances, et bien faire attention au code de
repérage des condensateurs. Rechercher les faux
contacts et les oublis de soudage.
Dans un premier temps, ne pas placer les circuits
intégrés dans leur support.
Mettre sous tension et vérifier la présence des
tensions continues régulées aux bornes des
diodes zener et du régulateur IC2. Les valeurs
ne doivent pas être supérieures ou inférieures
de plus de 5 % aux valeurs inscrites sur les
diodes zener. Eteindre et mettre en place les
circuits intégrés.
Prérégler CA1 et CA2 à mi-course, P3 à fond
dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
Brancher une antenne accordée sur la bande des
40 mètres et remettre sous tension. Pot2 à fond,
il doit y avoir du souffle dans le haut-parleur (ou
le casque).
Ajuster CA4 « à l'oreille » pour
avoir un souffle ni trop aigu ni trop grave).
Régler Pot1 et P1 pour avoir le maximum de
tension sur le curseur de Pot1 (environ 9 volts).
CA3 doit être entièrement ouvert (minimum de
capacité). Ne pas trop rapprocher L5 de L6.
Brancher le fréquencemètre entre la source de Q3
et P2 (niveau constant). Ajuster P1 pour avoir 11.040
KHz (correspondant à 7.040 KHz, en limite haute
de la bande CW).
Régler Pot1 pour avoir le minimum de tension sur
le curseur de Pot1 (0 volts). Ajuster CA3 (très
doucement avec un tournevis de réglage isolé,
attention à l'effet de main) pour avoir 11.000
KHz (correspondant à 7.000 KHz, en limite basse
de la bande CW). S'il n'y a pas possibilité de
descendre jusqu'à cette valeur, rapprocher
légèrement L5 de L6 (augmentation de la valeur
selfique par induction mutuelle) et reprendre les
réglages du VXO. Avec un fréquencemètre
intégré (et programmé pour une FI de 4.000 KHz),
on peut directement lire la fréquence (7040 et
7000) pour ce réglage. Si aucun fréquencemètre
n'est disponible, on peut s'aider, soit d'un
générateur HF, soit d'un récepteur de trafic.
Les réglages terminés, on peut , à défaut de
fréquencemètre, afficher la fréquence de
façon approximative, en utilisant un
galvanomètre qu'il faudra étalonner soi-même (voir
photos de la face avant).
Après ce réglage, en faisant varier Pot 1, on
doit entendre quelques stations. Régler CA1 et
CA2 au maximum de réception. Si un générateur
HF est disponible, paufiner les réglages de CA1
et CA2 vers 7.020 KHz.
Avec 50 microvolts en sortie de générateur,
régler P3 pour lire S9 sur le S'mètre. Avec un
générateur calibré, on peut facilement graduer
soi-même un galvanomètre (voir photos de la
face avant). Il est possible de brancher un S'mètre
à bargraphe comme celui du Forty2: voir le
schéma ici
Le réglage du récepteur est terminé, passons
à l'émetteur:
En position réception, régler P2 pour avoir 200
à 300 millivolts crête-à-crête sur la broche
1 de IC6 (sans oscilloscope, régler P2 au
sixième de sa course, en partant du sens
contraire des aiguilles d'une montre).
Brancher une charge fictive de 50 ohms et un
indicateur de puissance (wattmètre ou Tos'mètre),
ou à défaut rester branché sur l'antenne
accordée, mais ne pas oublier de se caler sur
une fréquence libre afin de ne gêner personne.
Appuyer sur le manipulateur (pioche de
préférence pour une porteuse continue) et
régler CA5 pour entendre, en écoute locale, la
manipulation à la fréquence audio qui convient
le mieux (en général entre 500 et 1.000 Hz).
Régler CA6 et P2 au maximum de sortie HF lue sur
le wattmètre (ne pas émettre trop longtemps, Q11
chauffe pas mal). Attention, P2 réglé à fond
ne correspond pas forcément au maximum de sortie
HF sur l'antenne. En effet, la tension HF
appliquée sur la broche 1 de IC6 ne doit pas
être trop élevée, sinon le SA612 est saturé,
avec toutes les conséquences que cela peut avoir
sur la pureté du signal de sortie. L'idéal est
de régler P2 juste un peu en-dessous de la
puissance HF maximum de sortie.
Le manipulateur électronique (IC5) ne nécessite
aucun réglage. Il suffit de brancher une clé
double contact et de manipuler. Le Kiwi passera
automatiquement en émission à chaque signe. Il
est à noter que pioche et clé peuvent rester
branchés et on peut passer de l'une à l'autre
sans autre formalité.
Pour programmer le message mémorisé dans le PIC,
relier à travers un petit câble la broche 2 de
S1 à la broche « TxData » (3 sur DB9
et 2 sur DB25) de votre ordinateur. Idem pour la
liaison de masse, 3 de S1 à la broche « Gnd »
(5 sur DB9 et 7 sur DB25). Lancer le logiciel,
taper le texte, et envoyer vers le PIC.
Débrancher le câble, et appuyer sur le bouton
poussoir MSG pour contrôler l'émission de votre
texte (pour arrêter le message en cours,
réappuyer sur MSG). Si on veut passer le
manipulateur électronique en mode iambique il
suffit de placer un petit cavalier entre 1 et 2
de S1.
Le Kiwi est à présent réglé et prêt à
procurer des heures de pur plaisir sur l'air.
Nota: pour le branchement d'un synthétiseur, il
faut injecter le signal issu du synthétiseur (pas
plus de 300 milli volts crête à crête), en
série avec un condensateur de 100 pF, sur la
broche 6 de IC1. Supprimer C10 et C11.
Bonne réalisation et bon trafic avec le Kiwi !
Pour
la programmation du manipulateur, voici
les explications de Jean-Marc F5RDH, qui
est le concepteur des softs (PIC et PC): Pour
commencer il faut installer le logiciel
sur un PC (Windows, Linux pour plus tard).
La programmation du manipulateur est
très simple et ne nécessite aucune
connaissances particulière.
Relier le KIWI à la liaison série de
votre PC. Le schéma du câble est simple
à réaliser, seules les
connections TXD et GND du port série
sont utilisées (voir schéma ci-dessous).
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Mettre le KIWI en mode programmation.
Pour ce faire retirer le cavalier du
connecteur S1 et y brancher la liaison
série. Appuyer sur le bouton MSG jusqu'à
entendre la lettre « P » en morse. Vous
êtes en mode programmation.
Une fois cette opération terminée,
ouvrir l'application. Les ports "série"
disponibles sur votre PC sont détectés
automatiquement, à vous de sélectionner
celui que vous allez utiliser pour
programmer le KIWI.
Il ne reste plus qu'à taper le message.
Un compteur vous indique au fur et à
mesure que
vous écrivez votre message le nombre de
caractères encore disponibles. La
longueur maximale du message (espace
compris) est de 125 caractères.
Lorsque votre message est prêt, cliquez
sur le bouton « programmer ». |
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Liste des
composants: Les marquages des
composants sont entre parenthèses
Toutes les résistances ¼ de watt
Tous les condensateurs céramiques multicouches,
espacement 2 unités, sauf spécifications
contraires
Composants hors platines pour face avant:
Pot2 : potentiomètre 250 ohms
Pot3 : potentiomètre 10 K
Pot1 : potentiomètre 20 K multitours
Un bouton poussoir miniature pour châssis
Un interrupteur miniature à levier pour montage
châssis
Deux galvanomètres 200 µA maximum
Une résistance ajustable multitours 100 K
Nota: si utilisation d'un fréquencemètre, on
peut supprimer un galvanomètre et la résistance
ajustable.
Platine émetteur-récepteur:
R33 : 1 ohm (brun-noir-or)
R13, R15, R32 : 10 ohms (brun-noir-noir)
R12 : 22 ohms (rouge-rouge-noir)
R28, R31 : 47 ohms (jaune-violet-noir)
R4, R18, R19, R20 : 100 ohms (brun-noir-brun)
R16 : 120 ohms (brun-rouge-brun)
R25 : 390 ohms (orange-blanc-brun)
R11 : 470 ohms (jaune-violet-brun)
R27 : 560 ohms (vert-bleu-brun)
R17 : 680 ohms (bleu-gris-brun)
R1, R5, R8, R22, R23, R30 : 1 K (brun-noir-rouge)
R7 : 1,5 K (brun-vert-rouge)
R29 : 3,3 K (orange-orange-rouge)
R24 : 5,6 K (vert-bleu-rouge)
R10 : 6,8 K (bleu-gris-rouge)
R14, R21 : 10 K (brun-noir-orange)
R9, R26 : 47 K (jaune-violet-orange)
R2, R3 : 100 K (brun-noir-jaune)
R6 : 470 K (jaune-violet-jaune)
P2 : mini ajustable à plat 1 K
P1, P3 : mini ajustable à plat 5 K
C6 : 3,3 pF (3p3 ou 339)
C16 : 6,8 pF (6p8 ou 689)
C29, C52 : 10 pF (10p ou 100)
C14 : 39 pF (39p ou 390)
C4 : 47 pF (47p ou 470)
C18 : 56 pF (56p ou 560)
C5, C7, C53 : 82 pF (82 pF ou 820)
C10, C11, C27, C28, C50, C51 : 100 pF (101)
C19, C20, C21, C22 : 180 pF (181)
C1, C3 : 470 pF (471)
C2, C45, C46, C54 : 1 nF (102)
C8, C17, C23, C24, C39, C40, C48, C55, C56 : 10
nF (103)
C30, C36 : 47 nF (473)
C9, C12, C13, C15, C25, C26, C31, C32, C33, C44,
C47, C49, C57, C58, C59, C60 : 100 nF (104)
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C41 : 680 nF (684)
C34 : 4,7 µF chimique radial 25v
C35, C38 : 10 µF chimique radial 25v
C37 : 47 µF chimique radial 25v
C42, C43 : 100 µF chimique radial 25v
CA3 : 5 pF ajustable vert diamètre 5 mm
CA1, CA2, CA4, CA5, CA6: 40 pF ajustable violet
diamètre 7,5 mm
IC1, IC3, IC6 : SA612 ou NE612
IC2 : 78L09
IC4 : LM386
IC5 : microcontrôleur 12F675
Q1, Q2, Q6, Q7 : DTC114
Q3 : BF245C
Q4, Q5, Q10 : 2N2222
Q8 : 2N2905
Q9 : 2N5179
Q11 : 2N3553 avec radiateur adapté
D1 : BB909A
D6 : zener 5,1v
D2 : zener 6,2v
D7 : zener 7,5v
D8 : zener 36v
D3 : 1N4148
D4, D5 : 1N60
X1 : quartz 11.059 Khz
X2, X3, X4, X5, X6 : quartz 4.000 Khz
L1, L2 : 14 spires fil émaillé 0,5mm sur tore T37-2
L3 : 3 spires + 30 spires fil émaillé 0,5mm sur
tore T50-2
L4 : 30 spires + 15 spires fil émaillé 0,5mm
sur tore T50-2
L10 : 30 spires + 5 spires fil émaillé 0,3mm
sur tore T37-2
L11 : 16 spires + 8 spires fil émaillé 0,3mm
sur tore FT37-43
L12 : 12 spires fil émaillé 0,3mm sur tore FT37-43
L5, L6 : self moulée 10 µH axiale (brun-noir-noir)
L7 : self moulée 22 µH axiale (rouge-rouge-noir)
L9 : self moulée 47 µH axiale (jaune-violet-noir)
L8 : self moulée 100 µH axiale (brun-noir-brun)
Cinq supports DIL8 (tulipe)
Deux supports cavaliers (2 broches et 3 broches)
et un cavalier
Trois socles jack 3,5mm stéréo, pour montage
sur circuit
Un socle alimentation 2,5mm, pour montage sur
circuit
Un connecteur BNC femelle pour montage sur
circuit
Câble RS232 à confectionner (voir schéma
raccordement)
Un boitier L640Logiciel pour le PIC à
télécharger ici... (Nota: le contenu de
la mémoire est vide, il faut télécharger le
logiciel ci-dessous pour pouvoir programmer un
message.
Logiciel pour générer les messages, à
télécharger ici...
Composants au détail:
Dahms Electronic
11, rue Ehrmann
67000 STRASBOURG
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La
réglementation radioamateur exige que la
précision de lecture de la fréquence soit
connue à plus ou moins 1 KHZ. C'est
pourquoi il est judicieux d'associer un
fréquencemètre programmable au KIWI, tel le FP50.
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Voici un KIWI équipé d'un
fréquencemètre FP50, entièrement réalisé par
Alphonse F2WA de Gresswiller (67)
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De Tchéquie nous
viennent ces deux Kiwis réalisés par OK1AU.
Ils sont utilisés pour le trafic Sota (voir
image de droite). Félicitations !
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Ci-contre, un Kiwi qui
nous vient de Hongrie, et réalisé par
Laci HA2EDX. |
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