Cette page est destinée à tous ceux
qui ont besoin d'idées pour bricoler eux-même quelques
accessoires utiles à l'observation astronomique,
visuelle et photographique.
Voici
les photos de quelques-unes de mes anciennes
réalisations personnelles (années 80):
Le premier télescope:
Optique de grande diffusion 90/1000
Tube PVC + contreplaqué. Chercheur 50mm. |
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La tablette équatoriale
à entrainement manuel. Que de clichés
réalisés avec ! (voir quelques photos) |
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Mon premier télescope sérieux.
Entièrement en contreplaqué, type "Pierre
Bourge", avec optique "Roger Mosser"
120/1000 (miroir primaire sphérique: la sphère
était parfaite au foucaultmètre).
Entrainement sur secteur lisse par moteur
synchrone 220v avec corrections sur raquette. En
déclinaison, correction manuelle.
Chercheur PVC avec optique de jumelles 50mm.
Platines interchangeables pour visuel, adaptation
photo ou caméra vidéo. |
Modifications
lunette 80ED pour plus de précision à la mise au point
en imagerie astro:
Cette lunette, dans ses
premières versions commercialisées, n'avait pas
de mise au point micrométrique. Cette précision
est indispensable pour réussir une mise au point
très précise, nécessaire en imagerie astro.
Ayant eu l'occasion de récupérer, lors d'un
déstockage, d'un "crayford" avec mise
au point démultipliée 1/10, j'ai remplacé tout
le bloc arrière.Ce nouveau bloc arrière ne
possédant pas de support "queue d'arronde"
pour chercheur, il a fallu récupérer un support
(livré avec un ancien chercheur) et le fixer sur
le tube de la lunette. Pour ce faire il a fallu
percer délicatement deux trous, en prenant
toutes les précautions nécessaires afin de ne
pas abimer le tube, ni les baffles internes au
tube (cliché 1). Pour ne pas écraser le tube au
serrage du support sur le tube, il a fallu
réaliser une pièce en contreplaqué, avec le
même rayon de courbure que l'intérieur du tube,
servant de contre-pièce (clichés 2 et 3).
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Cliché 1
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Cliché 2
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Il est également nécessaire de
peindre cette pièce, ainsi que les rondelles et
écrous, de peinture noire mat afin d'éviter les
reflets parasites. Un petit baffle a également
été rajouté sur cette pièce (cliché 3). Sur
le cliché 4 on voit l'ensemble installé et
prêt à l'utilisation.
Sur les clichés 5 et 6 on voit la lunette avant,
puis après modification. |
Cliché 3
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Cliché 4
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Cliché 5
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Cliché 6
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Aide à la
mise au point sur la lunette 80ED:
Cette astuce ne permet pas de
faire la mise au point, mais elle permet de la
conserver ou de la retrouver facilement lorsque
par exemple plusieurs observateurs manipulent la
lunette, ou lorsqu'on fait des essais de mise au
point (aigrettes) pour la photo. Tout d'abord,
démonter une des molettes de mise au point (gauche
ou droite, au choix) avec une clef Allen (cliché
1). Ensuite trouver un tout petit élastique et
découper un petit disque circulaire dans du
contreplaqué de 1,5 ou 2mm d'épaisseur (cliché
2) et de 45mm de diamètre extérieur. Percer un
trou de 12mm au centre.
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Cliché 1
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Cliché 2
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Assembler comme sur le cliché 3.
L'élastique sert à maintenir un frottement doux
sur la molette, pour pouvoir caler le disque par
rapport à la molette. Graduer et remonter le
tout (cliché 4).
La procédure est simple: lorsqu'on a trouvé la
meilleure mise au point, maintenir la molette de
mise au point et faire tourner le disque en
mettant face à face les repères. Comme le
disque est solidaire (par léger frottement) de
la molette, dès que la mise au point est à
refaire il suffit de tourner à nouveau la
molette et faire correspondre les repères. |
Cliché 3
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Cliché 4
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Tube
collimateur et collimation d'un téléscope type newton:
La réalisation du collimateur laser peut en
rebuter certains, bien qu'il reste l'outil le
plus adapté à la collimation sur le terrain.
Mais il existe également le tube collimateur,
comme celui de "Cheshire" (schéma de
droite), plus simple à réaliser, et qui permet
une collimation complète d'un instrument, c'est-à-dire
la réalisation de toutes les étapes, afin de
minimiser la totalité des erreurs. Ce que ne
permet pas le laser. Et si la
réalisation du "Cheshire" en rebute
certains, je propose ci-dessous un tube
collimateur dont la réalisation est à la
portée de tout le monde. Pas de
réctification du tube à 31,75 mm, pas de
découpe à 45°, ni d'ellipse à réaliser comme
sur le "Cheshire". La collimation avec
le tube collimateur ne se fait pas en principe
sur le terrain, mais se prépare à la maison.
Sur le terrain, il suffira de parfaire sur une
étoile (ou au laser), s'il y a eu déréglage
lors du transport. |
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Figure
1
Figure 2
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Il ne faut pas grand chose pour le réaliser
(figure 1): un petit bout de
bristol (ou papier Canson) noir et un petit bout
de bristol de couleur claire, un joint souple de
diamètre 22 mm et le plus important, une boite
de film pour appareil photo. Mais pas n'importe
quelle boite, une qui soit transparente et dont
le diamètre fait 31,25 mm pour rentrer dans les
porte-oculaire de 31,75 mm. A ma connaissance, il
n'y a que les boites Fujifilm qui conviennent.
Réalisation: Enlever le
couvercle de la boite, il ne sert à rien sinon
à refermer la boite pour le rangement.
Percer au centre du fond de la boite (figure
2) un trou de 2 à 3 mm (sur les boites
Fuji, le centre est marqué par un petit creux,
très pratique !).
Tracer au compas un cercle de 29 mm sur le
bristol de couleur claire. Découper au cutter un
trou de 4 mm environ au centre du cercle et
découper le cercle. Placer, avec une goutte de
colle, ce disque au fond du tube; le trou du tube
et celui du disque doivent être concentriques (figure
3).
Tracer au compas un cercle de 31 mm sur le
bristol noir. Découper le cercle et coller ce
disque sur le dessus de la boite, en prenant soin
à ce que le trou laissé par la pointe du compas
soit bien au centre des autres trous.
Mettre en place le joint souple à 10 mm environ
du bord de la boite (figure 4).
Agrandir le trou de compas jusqu'à environ 2 mm.
Il ne faut pas que ce trou soit trop grand, pour
être sûr que la pupille de votre oeil soit bien
sur l'axe optique.La réalisation du tube
collimateur est terminée et il est prêt à l'utilisation.
Quelques commentaires toutefois pour expliquer l'utilité
des disques de bristol et du joint. Le joint
évite d'une part au tube collimateur de s'enfoncer
complètement dans le porte-oculaire, et d'autre
part il permet de laisser une partie du tube à l'extérieur
du porte-oculaire, ceci pour pouvoir illuminer
cette partie avec une petite lampe. En effet, un
tube de Cheshire a une ellipse trouée illuminée
par la lumière ambiante ou une lampe de poche,
ceci afin de voir cette ellipse (un disque vu à
45°) par réflexions sur les différentes
surfaces optiques. Comme notre tube n'a pas de
découpe, il suffit d'illuminer à travers le
tube avec une petite lampe (figure 5)pour
voir le disque de bristol de couleur claire par
réflexions successives. Le disque de bristol
noir a pour rôle d'éviter l'éblouissement
lorsqu'on regarde à travers le trou.
La procédure de collimation de ce tube est
identique à celle du tube de Cheshire. je ne
vais pas l'expliquer ici, vous trouverez toutes
les informations sur le site de Nils Olof Carlin
(en français).
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Figure 3
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Figure 4
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Figure 5
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Ci-dessous à gauche, photo
prise à travers le tube collimateur, l'ensemble
du tube optique du Newton 150/750 a l'air bien
collimaté, mais on distingue mal le centre. Par
contre, à droite, le même cliché, avec
illumination du tube de collimation par une
petite lampe, montre parfaitement, par reflexions
successives sur toutes les surfaces optiques, le
fond du tube de collimation (avec son trou de
visée) supperposé à l'oeuillet du centre du
miroir primaire. On y remarque également le
léger décentrement du miroir secondaire par
rapport à l'axe du tube du télescope. Ceci est
tout à fait normal pour un Newton ouvert à f5 (voir
explications sur le site mentionné plus haut). L'image
du trou de visée est parfaitement au centre d'intersection
des branches de l'araignée. Le cliché du centre
montre les conditions de prise de vue, pied photo
séparé pour l'appareil photo numérique, calque
transparent sur le devant du tube pour un fond
uniforme, et tube collimateur en place. le
télescope est dirigé vers une source lumineuse,
et lors de la prise des clichés, une source
lumineuse supplémentaire (lampe de poche) est
appliquée sur le côté du tube collimateur (figure
5). |
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Ci-contre, les mêmes clichés que ci-dessus,
mais avec le tube optique mal collimaté.
Ici ce n'est que le miroir primaire qui est
dérèglé, puisqu'on voit l'oeillet
matérialisant le centre du primaire, bien
centré dans le tube porte-oculaire. Par contre,
le trou de visée du tube collimateur n'est pas
centré avec cette pastille (oeillet), et l'image
du secondaire n'est pas concentrique avec le tube.
La photo de gauche a été prise sans lumière
additionnelle, celle de droite avec une petite
lampe illuminant le tube collimateur.
Nota: le tube collimateur utilisé ici a un trou
de visée un peu trop grand, ceci pour pouvoir
prendre la photo. Le collimateur visuel ne doit
pas avoir un trou plus grand que 1,5 à 2 mm
maximum (figure 4), ceci pour s'assurer de bien
viser sur l'axe de symétrie du porte-oculaire.
Cliquer sur la
photo de droite pour avoir des explications. |
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Un dernier mot
concernant ces deux tubes de collimation (laser
et Cheshire).
Le collimateur laser a besoin de s'adapter
parfaitement dans le tube porte-oculaire, et ceci
sans jeu, afin d'être sûr qu'au départ le
faisceau laser soit bien parallèle à l'axe du
porte-oculaire. Ceci est une condition
obligatoire. Ce qui veut dire que lorsqu'on
construit son collimateur laser, il va falloir l'adapter
au porte-oculaire de son propre télescope. L'expérience
m'a montré que les différents télescopes sur
le marché n'ont pas tous exactement le même
diamètre de porte-oculaire. Certains sont un peu
plus étroits (rare) et le collimateur ne rentre
pas. D'autres sont trop larges, et le jeu est
important, ce qui ne garantit pas une bonne
collimation. Il faut également rappeller que le
collimateur laser ne convient que pour les
télescopes de type "newton".
Le collimateur type "Cheshire", et ses
dérivés, convient pour tous les types de
télescopes et même pour les lunettes. En plus,
comme il n'envoie pas de faisceau, le jeu
diamétral du porte-oculaire n'a pas trop d'importance,
étant toujours inférieur à 1 mm, ce qui est
largement tolérable.Ci-contre,
le collimateur laser fraisé dans la masse,
réalisé par Bernard Schwebel.
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Collimateur
laser:
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Le collimateur laser
sert, comme son nom l'indique, à faire la
collimation d'un télescope de type newton, et
uniquement de ce type. Il est très utilisé pour
les "dobson", car ceux-ci, du fait de
leur démontage et remontage à chaque transport,
se dérèglent facilement. Il a normalement sa
place dans la valise d'accessoires à côté des
oculaires. Et il faut absolument, pour avoir les
meilleures images possibles, que toute l'optique
soit parfaitement réglée, alignée.
Je ne vais pas expliquer ici comment faire la
collimation. Pour cela, il vaut mieux consulter
ces deux superbes sites en français:
Thierry Legault
Nils Olof Carlin |
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La réalisation du
collimateur n'est pas difficile et surtout, bon
marché. Il faut se procurer un petit laser de
poche (entre 3 et 7 euros), un tube PVC de 32mm
de diamètre, 6 vis (de préférence à tête
Allen pour la précision du réglage du
collimateur), une vis en plastique et un petit
bout de carton bristol. Si possible, prendre un
laser dont le faisceau est bien parallèle au
tube du laser, certains ayant des faisceaux
largement de travers, ce qui n'arrange pas nos
affaires. Les photos parlent d'elles-même,
quant à la réalisation. Il faudra penser avant
toute chose, à faire tourner l'extrémité du
tube PVC à + ou - 31,75mm, pour qu'il rentre
sans jeu dans le porte-oculaires. Découper à la
scie à métaux l'encoche pour visualiser le
retour du faisceau, percer les 6 trous à un
diamètre légèrement inférieur à l'épaisseur
des vis pour que celles-ci rentrent à force et
taraudent le PVC. Percer de la même façon le
trou pour la vis en plastique qui ira appuyer sur
le bouton poussoir de mise en route. Toutes les
dimensions sont fonction de votre laser. Il faut
que l'avant du laser, démuni de son capuchon,
arrive à ras de l'encoche. Découper dans du
bristol un disque de 22mm de diamètre avec en
son centre un trou de 1 mm. Le coller sur la
tête du laser à la néoprène pour que le
faisceau passe par le trou (attention à ne pas
boucher le trou avec la néoprène). Ce sera
votre cible pour le retour du faisceau.
Avant de vouloir régler un télescope, il faut
que votre collimateur soit parfaitement réglé
lui-même, sinon la collimation sera mauvaise.
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Réglage du collimateur:
Il faut absolument que le faisceau du laser soit
parfaitement parallèle au tube PVC, avant toute
tentative de collimation. Pour ce faire, insérer
le laser dans le tube jusqu'à ce que le disque-cible
arrive à ras de l'encoche. Visser ensemble les 6
vis de réglage. Parfaire le réglage des 3 vis
près du disque pour que ce dernier soit
parfaitement concentrique avec l'intérieur du
tube pvc, ce qui garantit que le point de départ
du faisceau sera parfaitement au centre du tube.
Serrer provisoirement sans forcer les 3 vis
arrière. Placer le collimateur dans le porte-oculaires
d'un télescope newton. Le faire tourner sur lui-même
(en ayant serré la vis de blocage juste ce qu'il
faut pour qu'il tourne sans jeu), et regarder le
faisceau sur le miroir primaire. Le faisceau va
décrire un cercle en tournant le collimateur. Il
s'agit maintenant de régler les 3 vis arrière
jusqu'à ce que le faisceau soit immobile en
tournant le collimateur.
Voilà, le collimateur est réglé et prêt à
jouer son rôle. Voir les liens ci-dessus... |
Raccord
pour appareil photo numérique:
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Pour éviter de
prendre les photos à main levée derrière un
télescope, ce qui est source de problèmes de
"bougé", il y a la solution d'acheter
le raccord spécial avec oculaire incorporé
ainsi que les bagues dédiées au type d'appareil
photo, mais c'est très cher, et il y a la
solution de se le bricoler soi-même.
Ces quelques clichés de ma réalisation parlent
d'eux-mêmes, il n'y a pas besoin d'un long
discours.
Il faut d'abord se procurer un adaptateur au pas
de vis kodak. Cela se trouve en général chez
les photographes ou à la Fnac.
Puis une planchette de contreplaqué de 5mm, les
dimensions étant au goût de chacun, mais
surtout pas trop grand. Il faudra rigidifier
cette planchette, c'est très important, avec du
profilé aluminium en L. On trouve ce profilé
dans les hypers de bricolage. Dans les mêmes
hypers on trouve les deux colliers de 32 et la
petite visserie nécessaire, vis, écrous et
rondelles. Un peu de ruban adhésif noir pour ne
pas abimer l'oculaire. Et c'est tout...
Bien prendre la mesure de la distance entre l'axe
de fixation de l'appareil photo et l'axe du
centre de l'objectif de l'appareil photo. Cette
distance déterminera l'écart entre l'axe de la
rainure sur la planchette et l'axe de la fixation
de l'oculaire.
Il n'y a plus qu'à percer les deux trous pour la
fixation des colliers porte-oculaire et à
découper la rainure à la scie à contreplaqué.
Attention, la rainure doit être légèrement
moins large que le filetage du raccord, sinon on
risque de perdre le raccord. On le vissera à
force pour qu'il se mette dans la rainure. |
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Pour la
mise en service de l'ensemble, il suffira
de choisir un oculaire de 25 à 40mm de
focale, et à grand relief d'oeil, ceci
pour éviter le vignettage. Cet oculaire
sera fixé par les colliers et restera de
préférence à demeure sur la planchette,
ce sera plus pratique. Puis on fixera l'appareil
photo au moyen de la vis kodak et on
réglera la distance de l'objectif au
plus près de l'oculaire et bien sûr axe
sur axe. Attention pour cette opération
il faut que l'apn soit en service,
objectif sorti, sinon gare aux
contraintes de forçage lors de la mise
en route. L'ensemble est maintenant
prêt à être placé dans n'importe quel
porte-oculaire de 31,75mm.
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Pare-buée
économique et efficace + boîte à flats:
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Le pare-buée est un
accessoire indispensable pour tout instrument
astronomique muni d'une optique frontale. En
effet, lorsque l'atmosphère, surtout en automne
et en hiver, est humide, de la buée se dépose
très rapidement sur ces surfaces optiques et
gène ou interdit toute observation. Et comme il
n'est pas question de passer sans arrêt un
chiffon pour essuyer, et de ce fait risquer de
rayer notre chère optique, il ne reste que la
solution du pare-buée. Celui proposé ici est
très simple à réaliser. Il suffit de se
procurer un tapis de sol en mousse, c'est vendu
en hyper au rayon camping, et cela coûte entre 3
et 5 euros. La matière se manipule très bien,
se coupe au cutter et se colle à la colle
néoprène. Il suffit de prendre les mesures de
votre télescope, de découper et de coller. Sur
les photos ci-contre, on voit bien qu'il peut
coulisser sur le tube du maksutov et ainsi rester
à demeure. Il reste même de la place pour
remettre le cache du télescope. En plus, la
surface est rugueuse, ce qui évite les reflets
parasites. Les puristes pourront peindre l'intérieur
en noir.
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Selon le même principe on peut
réaliser une "boîte à flats", en
collant du papier calque "Canson"
devant l'objectif et le pare-buée. Le papier
calque de marque "Canson" est
préférable à cause de son homogénéité. La
boîte à flats sert à prendre les "flats"
nécessaires au traitement des images du ciel
profond, pour pouvoir enlever les différences de
gradients dues au vignettage, et les taches des
poussières éventuelles sur le capteur.
Il est impératif de positionner cette boîte
à flats dans les mêmes conditions que les
prises de vues astro (pare-buée rentré ou sorti
par exemple) afin de ne pas changer le vignettage
par exemple.
Le papier calque est simplement collé sur la
mousse avec de la colle néoprène.
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Filtres
solaires divers:
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NE JAMAIS OBSERVER LE
SOLEIL DIRECTEMENT DANS UN TELESCOPE !
la perte de la vue serait irrémédiable.
Il est donc nécessaire d'utiliser un filtre
solaire.
Dans le commerce, on trouve des filtres à visser
sur les oculaires... à déconseiller, car les
rayons solaires concentrés par l'objectif sont
si intenses qu'ils peuvent faire éclater ce
filtre et même l'oculaire. On trouve également
des filtres pleine ouverture en verre astro, à
placer devant l'objectif, de très bonne qualité,
mais chers. Si vous choisissez cette solution,
attention à ne pas prendre un filtre uniquement
réservé à la photo, il y aurait encore risque
pour les yeux. Choisir un mixte. |
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Il existe bien sûr
une troisième solution, bien moins chère. C'est
le filtre "astrosolar" de la firme
Baader (vendu par correspondance chez Optique Unterlinden ou chez APM.). C'est un film
synthétique ultra mince, avec un revêtement
filtrant pour le soleil (appliqué sur les deux
faces). Actuellement, d'après les tests
comparatifs de la revue "Sky and Telescop",
c'est le meilleur, aussi bien en qualité optique
qu'en rendu des couleurs. La feuille A4 coûte 19,95
euros.
Pour réaliser un filtre, il suffit de découper
dans du contreplaqué mince (1mm, disponible aux
rayons modélisme) l'ossature du filtre, de
découper et coller le filtre à la colle
néoprène, sans le tendre. Pour
faire tenir l'ensemble sur le télescope, prendre
de la mousse tapis de sol comme pour le filtre
solaire décrit ci-dessus. Et coller à la
néoprène. |
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Comme sur les photos, à gauche,
on peut y intégrer le filtre pour le chercheur.
Sur les photos de droite, on voit la réalisation
très simple, avec du carton bristol et du ruban
adhésif pour un chercheur sur télescope newton.
Pour les télescopes d' ouverture supérieure à
150mm, on peut simplement utiliser le trou dans
le couvercle du télescope, d'ailleurs prévu
pour l'observation solaire, et y coller à la
colle néoprène un morceau de film "astrosolar",
qui y restera en permanence. Il sera protégé en
utilisation nocturne par le petit couvercle se
trouvant d'origine sur le trou.
Attention à ne pas
percer accidentellement le film, ce serait
dangereux pour votre vue ! |
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Spectroscope
visuel:
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Ce petit
spectroscope a été réalisé pour, lors des
manifestations astronomiques publiques, montrer
aux gens le spectre solaire. En effet, lors des
discussions sur le Soleil, les animateurs parlent
toujours du spectre solaire, mais ont rarement un
outil pour montrer ce spectre et ses fameuses
raies d'absorbsion. L'idée m'est donc venue,
juste avant les manifestations publiques de l'été
dernier, de réaliser un spectroscope visuel
très simple, et facilement reproductible, avec
des matériaux tout à fait courants.
Le seul élément qu'on ne trouve pas dans les
magasins de bricolage, est le réseau à traits.
Celui utilisé ici est un réseau sous cache
diapositive, joint gratuitement avec une revue
astro, il y a quelques années. Pour s'en
procurer un, il faut se renseigner auprès des
vendeurs astro, ou le commander à la société Jeulin.
Cette société fournit des réseaux de très
grande qualité pour pas trop cher (20 euros le
filtre à 100 traits/mm, ce qui est largement
suffisant pour notre application). Dans les
magasins photo, vous trouverez le filtre Cokin
n°40 à 240 traits/mm, un peu plus cher. Je
pense que la société Astam
en fournit également pour quelques euros.
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La réalisation du
spectroscope visuel est très simple. Il suffit
de se confectionner une boite en contreplaqué de
5 mm, peinte en noir mat à l'intérieur. L'extrémité
à diriger vers la source lumineuse restera
ouverte, et on fixera un carré de papier Canson
épais et noir mat, dans lequel on aura découpé
une fente. Cette fente doit être la plus fine
possible, un coup de cutter fera l'affaire. La
lumière ne devra passer que par cette fente. L'autre
côté, fermé par un couvercle en contreplaqué
sera percé d'un trou de 30 mm de diamètre et on
collera le réseau sur la partie interne de ce
trou. le spectroscope est terminé.
Pour s'en servir, il suffit de diriger le côté
fente vers la source lumineuse et de regarder
dans le trou, à travers le réseau à traits,
regard dirigé vers un des côtés de la boite et
non vers la fente.
Malgré sa simplicité, ce spectroscope montre
les raies d'émission des principales sources
lumineuses, ainsi que le spectre du soleil avec
quelques-unes des raies d'absorbsion.Pour
réaliser un spectographe de qualité, avec des
raies beaucoup plus détaillées, vous pouvez
visiter le site de l'Astroclub de Calais.
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Ci-dessous 3
spectres enregistrés avec l'appareil
photo numérique A70 tenu devant le
réseau à traits. La résolution n'est
pas aussi bonne qu'à l'oeil, le
spectroscope et l'apn étant tenus à
mains levées: Spectre 1: en visant un
tube néon domestique, on voit bien les
raies d'émission intenses des gaz
contenus dans le tube néon.
Spectre 2: en visant le Soleil, le
spectre du bleu au rouge en entier. On
voit quelques raies d'absorbsion sombres.
Spectre 3: toujours en visant le Soleil,
on voit un peu mieux la multitude de
raies d'absorbsion dans le vert et dans
le bleu, témoins des constituants de l'atmosphère
solaire.
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Spectre 1
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Spectre 2
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Spectre 3
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Caméra
vidéo:
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Capturer la Lune, le
Soleil et les planètes en vidéo est très
intéressant dans la mesure, où lors de
manifestations publiques, il suffit de brancher
la sortie vidéo sur un grand téléviseur, ou
mieux, un projecteur vidéo. Et ainsi, plusieurs
personnes peuvent profiter du spectacle en même
temps. Que de plus beau qu'une balade sur la Lune
avec un peu de turbulence pour rendre l'image
très vivante !
Aujourd'hui, on trouve de petites caméras vidéo
toutes prêtes à être insérées dans un porte-oculaire,
pour pas trop cher. Mais si on bricole un peu l'électronique,
il y a moyen de faire encore moins cher. Il
suffit d'acheter une platine caméra miniature
nue et quelques composants chez un marchand de
composants électroniques. Le montage est facile
dans un petit boitier avec un embout PVC de 32
tourné à 31,75 mm.Voici quelques images de
la caméra et de l'écran de contrôle TFT (le
tout fonctionnant sous 12 volts). Le
potentiomètre sert à régler le gain vidéo
pour éviter la saturation sur les objets
brillants comme la Lune.
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