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Clichés
avec compact A70... et anciennes
photos argentiques...
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Notas:
- La plupart des images de ces pages sont en
format réduit pour diminuer les temps de
téléchargement, certaines peuvent être visualisées
dans un format agrandi (mais néanmoins compressé) en
cliquant sur le cliché.
- Pour toutes les photos prises avec l'apn Canon A70,
"zoom x1" est égal à 35mm en équivalent
format 135, et "zoom x3" à 105mm.
- A la fin de la page se trouvent quelques photos
prises avec un appareil photo argentique (nostalgie !).
Liens sur les différents
logiciels "freeware" utilisés pour le
traitement des clichés:
- "VirtualDub":
décompression des vidéos "avi"
compressées et issues des appareils photos
numériques.
- "Registax": alignement,
compositage et traitement des images
individuelles issues des fichiers "avi".
- "Iris" de Christian Buil,
idem à Registax, mais avec beaucoup plus de
fonctionnalités.
Les événements vont des plus
récents aux plus anciens...
Quelques
clichés en vrac... début janvier 2005, avec le Canon A70.
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Lors de notre sortie
de début d'année, le 4 janvier 2005, j' ai
profité d'un ciel relativement transparent (magnitude
6 à l'oeil nu), pour prendre quelques clichés
des vedettes du moment. En haut à gauche, le
noyau de la comète Machholtz, très haute dans
le ciel, juste sous les Pléiades. On perçoit
son déplacement rapide par rapport aux deux
filés d'étoiles.
En-dessous, la nébuleuse gazeuse M42, dans la
constellation d'Orion. On reconnait bien les
étoiles du Trapèze, qui illuminent cette
nébuleuse. Un agrandissement du Trapèze, ci-contre.
On voit bien les quatre étoiles.
En haut à droite, l'ensemble des étoiles,
avec M42, formant l'épée d'Orion. Le plus
remarquable sur ces photos de M42 sont les
couleurs. Ce sont celles qu'on aperçoit
réellement à l'oeil d'un télescope de plus de
200mm d'ouverture !
Les conditions de prises de vue n'étaient pas
terribles: mise en station approximative de l'ensemble
Newton 150/750 et monture motorisée EQ3-2. En
plus un petit vent faisait bouger légèrement le
tube, de temps en temps.
Les temps de pose sont identiques pour les
quatre clichés: 10 poses de 15 secondes à 50
asa. Alignement et compositage sous Registax.
Focale de 750mm, sauf pour l'agrandissement du
Trapèze, 2250mm.
Il est clair qu'il faudrait augmenter les temps
de poses pour faire ressortir plus de détails,
mais pour cela, il faudra une mise en station
parfaite, et certainement opter pour une monture
beaucoup plus robuste. Il faudrait également
pouvoir se passer de l'oculaire qui introduit
énormément de défauts, notament sur les bords
(voir l'image ci-dessus). C'est là que l'appareil
photo reflex s'impose !
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Passage de la
planète Vénus devant le Soleil, le 8 juin 2004...
Cliché
1
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Ce
phénomène ne s'était pas produit depuis plus
de 120 ans, et il ne fallait le manquer sous
aucun prétexte. Je me suis mis en congé pour la
circonstance, et l'observation a été faite sur
la colline de Nordheim, avec les autres membres
de la Safga.
Les clichés ont été pris par projection
afocale derrière le maksutov
Skywatcher 102/1300, avec filtre
solaire en "Astrosolar" et oculaire
Plössl de 25mm. Le zoom de l'appareil photo
numérique Canon A70 variait de 1x (exemple
cliché 2) à 9,6x (exemple cliché 3), et tous
les clichés ont été pris en mode "P"
(programme), laissant l'appareil se débrouiller
tout seul. La sensibilité a été réglée à 50
asa.
Les clichés 1 et 2 ont été pris entre le
premier et le deuxième contact. Idem pour le
cliché 3, qui montre un prolongement de la
planète hors du Soleil, avec une légère
visibilité de l'atmosphère
vénusienne. Le cliché 5 a été pris au
troisième contact. Le cliché 6 idem, montrant
le phénomène de la goutte
d'eau. Les clichés 7 et 8, quelques
instants avant la fin du phénomène (le prochain
n'aura lieu qu'en 2012 !).
Les clichés 9 et 10 (deuxième et troisième
contact) ont été pris en mode "vidéo"
640x480. Compositage sous "Registax2"
de 350 images environ.
On remarquera un tout petit groupe de taches
solaires. |
Cliché 2 (cliquer pour agrandir)
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Cliché 3 (cliquer pour agrandir)
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Cliché
4
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Cliché
5
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Cliché
6
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Cliché
7
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Cliché
8
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Cliché 9 (cliquer pour agrandir)
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Cliché
10
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Soir du 03 mars
2004, premiers essais avec le Canon A70 sur Jupiter...
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Après plusieurs semaines d'inactivité dans
le domaine de l'imagerie astronomique, et ceci
pour diverses raisons, le froid, le mauvais temps,
beaucoup d'investissement dans d'autres
occupations (voir pages radio et dobson), enfin
une soirée où, malgré le froid, il me semblait
que la turbulence était très faible (presque
pas de scintillement des étoiles). L'idéal,
enfin presque, puisque la Grande Tache Rouge se
trouvait sur le côté non visible (n'apparaissant
qu'après 1 heure du matin), et pas de passage ni
d'ombre de satellite galiléen en vue pour la
soirée.
Mise en place du télescope maksutov
Skywatcher 102/1300 sur son pied photo.
Après environ une heure de mise en température,
trois séquences de 30 secondes en format "avi"
(à 15 images/seconde) ont été prises au Canon
A70, vers 21h15 locales (Jupiter était encore
relativement bas, vers 30 degrés d'élévation,
ce qui explique le petit résidu de chromatisme
atmosphérique visible sur le cliché). Les
séquences étaient limitées à 30 secondes, c'est
le temps que met Jupiter à traverser le champ du
A70, puisqu'il n'y avait pas d'entrainement
équatorial. La focale était portée à 3,20m
par l'utilisation d'une barlow Intes de 2,4x.
Oculaire de 25mm à large relief d'oeil pour la
prise de vue en afocal. Zoom optique du A70 à x3.
Le cliché ci-contre est le résultat d'une des
séquences "avi". Décompression sous
"VirtualDub", alignement et compositage
d'environ 210 images sous "Registax2".
Légère correction des couleurs et
rééchantillonnage à 1,5x sous Psp4.
Remarques: le résultat n'est pas trop mauvais
pour un petit maksutov de grande diffusion.
Malgré tout, je pense qu'en insistant sur une
meilleure mise au point, les résultats auraient
encore pu être améliorés. |
Nuit du 08
au 09 novembre 2003, l'éclipse de Lune...
Cliché 1 (1/400s-F5,6-50asa)
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Cliché 2 (1/400s-F5,6-50asa)
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Cliché 3 (1/200s-F4,5-50asa)
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Cliché 4 (1/200s-F4,5-50asa)
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Cliché 5 (2,5s-F4,5-100asa)
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Cliché 6 (6s-F3,5-100asa)
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Cliché 7 (1/30s-F4,5-50asa)
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Vers 23h30 locales,
lors de l'installation du matériel derrière ma
maison, tout s'annonçait bien. Le ciel était
bien dégagé et la Lune haute dans le ciel. 40
minutes après le début de l'entrée dans la
pénombre, j'ai pris le cliché 1
(cliquer sur l'image
pour agrandir en 2048 x 1536). Le
cliché 2 a été pris à 00h25,
juste avant l'entrée dans l'ombre, on voit bien
la pénombre. Et puis le cauchemar, l'arrivée
des nuages, d'abord par bancs, puis de plus en
plus nombreux, ne laissant plus beaucoup d'espoir.
Les clichés 3 et 4,
pris à 00h35 et 00h36, montrent bien l'effet des
nuages, les images manquent de contraste. Puis
couverture totale par les nuages, l'attente !
Puis un peu d'espoir, le cliché 5
pris à travers des nuages moins épais à 01h55,
juste avant la totalité. Puis de nouveau les
gros nuages, grrr... Enfin vers 02h32, deux
minutes après la totalité, un tout petit trou,
mais voilé (d'où la longue pose) et prise du cliché
6.
Le cliché 7 est volontairement
surexposé pour montrer cette illusion d'optique
d'un bord d'ombre non net, noté par les
observateurs. Je pense que c'est du au fait que l'ombre
est arrivée par le côté où il y a des
terrains très sombres sur la Lune, et de ce fait
des indices de reflexion très différents.
Conclusion, une soirée un peu ratée, qui m'a
fait penser à l'éclipse de Soleil de 1999.
Clichés pris avec un apn Canon A70 monté en
afocal derrière un oculaire Plössl de 25mm sur
un télescope newton Synta 150/750 sur monture
équatoriale EQ3-2 motorisée. |
Le 05
novembre 2003, premiers essais du A70 sur Saturne, et
tests sur la Lune...
Le 5 novembre au soir, le
brouillard recouvre la plaine d'Alsace. Mais, le
haut de mon village, où j'habite, est juste au-dessus
de la nappe. Le ciel est très clair, la Lune est
présente, ainsi que Saturne... Il n'y a pas de
turbulence d'altitude, mais une turbulence locale,
due à l'air chaud des cheminées alentours, dont
la mienne, et elle est très gênante. Tant pis,
c'est trop tentant... En cinq minutes le maksutov
Skywatcher 102/1300 est en place sur son pied
photo, avec l'appareil photo numérique A70 en
afocal derrière un oculaire Plössl de 25mm. Une
demi-heure d'attente pour mise en température de
l'ensemble, et c'est parti... la Lune d'abord,
en attendant que Saturne monte un peu plus haut
dans le ciel. Le cliché ci-contre a été pris
en mode vidéo 640 x 480 et retravaillé sous
"Registax2". Compositage de 73 images.
Le cliché ci-dessous a été pris en mode
photo 2048 x 1536 (ici réduit à 640 x 480), une
seule pose à 1/30 de seconde, 50 asa, ouverture
F4,8 avec zoom optique x3.
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Au tour de Saturne, vers 01h00
locales. 430 clichés issus d'une séquence
vidéo et composités sous "Registax2"
avec traitement aux ondelettes. Mêmes conditions
que ci-dessus avec, en plus, une lentille de
barlow de 2,4x. Conclusion de ces premiers essais,
la focale résultante est encore trop faible (l'image
de Saturne est trop petite), il faudrait une
lentille de barlow plus puissante. Et s'éloigner
des turbulences locales.
Il est à noter que tous ces
clichés ont été pris sans entrainement
équatorial !
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Le 01 novembre
2003, le Soleil est toujours en ébullition...
Cela fait plus d'une semaine qu'il y a
de grosses taches solaires, manifestations visuelles d'une
intense activité solaire. Les énormes quantités de
particules éjectées vers l'espace environnant ont crée
des phénomènes particuliers sur notre Terre, entre
autres des orages magnétiques perturbant complètement
la propagation des ondes radio, ainsi que de belles
aurores visibles jusque sous nos latitudes.
Voici les clichés pris ce jour (01.11.03.)
malgré des nuages très nombreux qui ont pas mal gèné
les prises de vue.
Figure 1
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Figure 3
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Figure 2
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Figure 4
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Tous les clichés sont issus de
séquences "avi" en format 640 x 480
pris avec l'apn Canon A70 fixé sur le télescope
maksutov SkyWatcher 102/1300 muni du filtre
solaire "astrosolar". Les originaux ont
été additionnés et composités sous "Registax2".
Un petit traitement aux ondelettes et une
légère retouche pour diminuer la teinte
bleuâtre due au filtre solaire. Figure 1: pris
en afocal derrière un oculaire Plössl de 25mm,
zoom de l'apn à x1. 31 images compositées. (cliquer pour agrandir)
Figure 2: idem avec le zoom à x3. 8 images
compositées. (cliquer pour
agrandir)
Figure 3: ajout d'une lentille de Barlow 2,4 x,
zoom à x3. 69 images compositées.
Figure 4: idem avec 13 images compositées. Ce
fût la dernière séquence prise et il y avait
trop de nuages, puis le soleil a définitivement
disparu derrière eux. Il aurait fallu prendre ce
groupe plus tôt, ce qui aurait donné un cliché
plus net. Ce sera pour la prochaine fois..
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Les
dernières grosses éruptions solaires.
Courant octobre 2003, l'activité solaire a
considérablement augmenté, et cela a été l'occasion
pour beaucoup d'amateurs de fixer l'évènement à jamais.
Il faut dire que des taches solaires aussi énormes, cela
n'est pas courant.
Ces taches visibles sont la source d'éruptions et de
projections de matière solaire dans l'espace environnant.
Ces particules de matière arrivent en général sur
Terre à la vitesse de 500 km par seconde, où leur
interaction avec les particules de la haute atmosphère
crée des phénomènes visibles que sont les aurores
boréales (hémisphère nord) et australes (hémisphère
sud). Certaines vitesses d'ejection de particules, lors
de ces dernières éruptions ont été mesurées à 2000
km par seconde, ce qui montre bien l'ampleur du
phénomène actuel.
N'ayant pas bénéficié d'un
ciel dégagé en Alsace pour immortaliser ces
magnifiques aurores, visibles jusque sous nos
latitudes, tellement le phénomène était
exceptionnel, je ne peux que vous présenter ici
un cliché pris par Alexandre Renou, au sud d'Angers,
le 31 octobre 2003 à 02h00 locales. |
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Cette très forte ionisation des hautes
couches de l'atmosphère perturbe également la
propagation des ondes radio, particulièrement dans les
gammes des ondes courtes. En plus, la densité et la
vitesse des particules en provenance du soleil gène
considérablement les satellites artificiels, certains
étant même mis en sommeil lors de fortes éruptions
solaires.
Figure 1
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Figure 3
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Figure 2
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Figure 4
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Tous ces clichés ont été pris en
mode "vidéo" avec l'appareil photo numérique
Canon A70, à travers mon télescope maksutov SkyWatcher
102/1300, muni d'un filtre solaire "astrosolar"
de la firme Baader. Le tout sur trépied photo.
Compositage et alignement d'une centaine d'images à
chaque fois, sous logiciel "Registax2". Date
des clichés: 24 octobre 2003 vers midi.
La figure 1, prise en projection afocale au travers d'un
oculaire Plössl de 25mm, et zoom optique de l'apn à 1x,
représente le soleil en entier avec les deux grands
groupes de taches présentes ce jour-là. Léger
traitement par ondelettes. (cliquer
pour agrandir)
La figure 2 , prise dans les mêmes conditions, mais
le zoom de l'apn à 3x, montre déjà plus de détails. (cliquer pour agrandir)
Les figures 3 et 4 montrent beaucoup de détails dans
les groupes de taches. Pour prendre ces deux derniers
clichés, il a été nécessaire d'augmenter la focale
initiale du télescope par l'adjonction d'une lentille de
Barlow de 2,4x. Légères retouches sur les teintes pour
supprimer la teinte bleue due au filtre solaire.
Nota: pour
pouvoir faire une mise au point correcte, je me sers d'un
loupe puissante pour mieux voir le petit écran de l'apn
et me recouvre d'un drap noir, comme les photographes de
l'ancien temps. Succès garanti ! Ensuite je fais
plusieurs séries de clichés ou de films sur ce que j'estime
être la meilleure mise au point, ainsi que juste un cran
avant et un cran après cette position. Comme cela, je
suis sûr d'avoir au moins une série de clichés à la
bonne mise au point.
Essais sur
la Lune.
Après l'achat de l'appareil photo
numérique, il a fallu essayer sur la Lune, bien sûr...
et voilà le résultat:
Les premiers essais ont été faits au
mois d'août 2003 en tenant l'appareil à la main, puis,
à la lunaison suivante en septembre, en le montant sur
le télescope maksutov 102/1300, avec un raccord en projection afocale derrière un oculaire
Plössl de 25mm.
Figure 1
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Figure 2
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Figure 3
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Figure 4
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Les clichés des figures 1 et 2 ont
été pris à main levée, sans télescope, le premier de
jour, le second de nuit, avec le zoom optique de l'apn à
x3.
Figure 3, appareil monté derrière le maksutov, avec
le zoom de l'apn à x1. Une seule pose de 1/250s à F5,6.
Figure 4, idem avec zoom réglé à x3. Une seule pose
de 1/250s à F5,6.
Les deux derniers clichés ont été légèrement
retraités pour augmenter le contraste. Pour visualiser ces deux clichés en
format agrandi de 2048 x 1536, il suffit de cliquer
dessus.
Ci-contre une belle image de
pleine lune, qui peut éventuellement servir de
fond d'écran. Pour l'avoir en résolution 1024
x 768, cliquez dessus...
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Mars lors de
l'opposition de 2003.
Après deux années d'attente, Mars
était à nouveau proche de notre Terre, et, cette année
(2003), plus proche que jamais depuis bien longtemps. Il
fallait donc en profiter pour immortaliser cette
opposition.
L'opposition de Mars correspondait avec
la période d'achat de mon nouvel appareil photo
numérique. Il fallait donc faire vite pour essayer de
maitriser cet appareil, et surtout son utilisation pour
la prise de vue planétaire. Ce n'était pas chose facile.
Mars était bas sur l'horizon, la turbulence toujours
présente, les images dansaient dans le viseur. En plus,
lors des premiers clichés, je n'avais pas encore le
raccord de fixation de l'apn sur le télescope. Les
premiers essais se sont donc faits à main levée.
Figure 1
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Figure 2
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Figure 3
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Figure 4
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Figure 5
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Figure 6
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La figure 1 représente le tout premier
essai, le 14 août 2003 vers 00h30 locales. Faite à main
levée, c'est une seule pose derrière le télescope
maksutov 102/1300 en afocal avec un oculaire Plössl de
20mm. 1/60s à F2,8 et zoom x 1.
Pour le cliché de la figure 2, j'ai utilisé le raccord
fait maison pour fixer l'apn sur le télescope. Plus de
risque de bougé, surtout avec le retardateur en service.
1/60s à F2,8 et zoom x 3, le 27 août 2003 vers minuit
locales.
La figure 3 est le résultat de l'addition sous "Registax2"
de 4 clichés indépendants, dont celui de la figure 2.
Les détails ressortent mieux et le bruit a légèrement
diminué. Il faudrait additionner beaucoup plus de
clichés, mais c'est long à faire en poses
indépendantes, avec à chaque fois le retardateur. La
solution, c'est la vidéo, mais au lieu d'avoir une
résolution d'image de 2048 x 1536, elle n'est plus que
de 640 x 480. Ce qui est d'ailleurs la résolution des
webcams actuelles. Mais avec un petit inconvénient pour
l'apn, celui-ci enregistre ses images en format "avi
compressé", et la compression dégrade légèrement
le résultat. Mais tant pis, car il y a un avantage non
négligeable, il n'y a pas besoin d'ordinateur portable,
il suffit de se munir d'une carte mémoire pour l'apn d'au
moins 128 Mo ce qui n'est pas très cher (note: c'était
en 2003). Les "avi" compressés sont ensuite
décompressés avec "VirtualDub", puis traités
avec les logiciels habituels, comme "Registax2"
ou "Iris".
Et voilà les résultats sur les figures 4, 5 et 6.
Figure 4: une cinquantaine de clichés additionnés en
format 320 x 240, le 29 août vers 22h40 locales.
Figure 5: une centaine de clichés additionnés en format
640 x 480 le, 1 septembre vers 23h00 locales.
Figure 6: idem à la précédente, le 19 septembre vers
22h00 locales.
Premiers
essais du A70 sur les étoiles en 2003.
L'appareil photo numérique Canon A70
permet de prendre des photos en poses longues jusqu'à 15
secondes et ceci avec une sensibilité maximum de 400 asa.
En plus, cet appareil génère automatiquement des "darks"
pour diminuer le bruit du capteur, sur toutes les poses
supérieures à 1,3 secondes. Quoi de plus tentant que d'essayer
sur les étoiles, et par la suite sur le ciel profond.
Les premiers clichés furent pris, l'appareil
en fixe sur un pied photo, dirigé vers le ciel.
Plusieures poses de 15 secondes, retardateur enclenché
pour éviter le "bougé", seront traitées par
un des logiciels spéciaux, comme "Registax2"
ou "Iris", capables de compenser à l'alignement,
la rotation diurne.
Figure 1
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Figure 2
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La figure 1 est le résultat d'un
alignement et compositage sous "Registax2" de
10 poses de 15 secondes. Appareil en fixe sur pied photo,
direction sud, au mois d'août 2003. Le mouvement diurne
a été compensé par l'alignement automatique du
logiciel "Registax2", mais pas la rotation de
champ, visible surtout sur les bords de champ. On y
reconnait bien la Voie Lactée et la constellation du
Sagittaire, ainsi que les nébulosités de M8 et M20. Il
aurait fallu prendre plus de poses pour avoir plus de
détails et moins de bruit. 400 asa, F2,8 et zoom x1. Le
cliché original est en 1600 x 1200. (cliquer pour agrandir)
Sur la figure 2, on reconnait immédiatement le "double-amas"
de Persée, Ngc 884 et Ngc 869. Egalement une série de
10 poses de 15 secondes, en afocal derrière un oculaire
Plössl de 25mm sur télescope newton Synta 150/750 avec
monture équatoriale motorisée, alignement polaire
effectué correctement. Là aussi, il aurait fallu
prendre plus de clichés, pour augmenter les détails.
200 asa, F2,8 et zoom x1. On remarque deux défauts
majeurs dans cette image. Il y a d'abord un vignettage
assez prononcé en zoom x1, qui disparait en zoom x2 et
au-dessus. Il faudrait un oculaire spécial avec plus de
relief d'oeil, c'est prévu. Ensuite il y a de la "coma"
due au rapport d' ouverture F/5 du télescope newton. Il
faudrait un correcteur de champ. Le cliché original est
en 2048 x 1536. (cliquer pour
agrandir)
Lors d'une de mes poses en
direction de la constellation du Cygne, j'ai eu
la chance d'immortaliser cette étoile filante,
ou plutôt ce bolide, car il était très
lumineux. Extrait d'un cliché pris le 22 août
2003, vers minuit locales. Pose 15 secondes à
400 asa, F2,8 et zoom x1.
(nota: ce n'est pas un flash Irridium) |
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Comètes
et nostalgie.
Avant la photo numérique il n'y avait
que la photo argentique et voici quelques-uns de mes
anciens clichés de comètes qui ont marqué ces
dernières années.
Tous ces clichés ont été pris avec un appareil photo
argentique, sur film diapos "FujiChrome400",
retirés sur papier inversible et scannés. Attention les
photos ne sont pas à la même échelle, elles ont été
redimensionnées.
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Ci-contre: 1986,
la comète de Halley, surmédiatisée plusieurs
années avant son dernier retour depuis 1910.
Appareil photo Olympus OM1N, objectif 50 mm, 5 mn
de pose sur Fujichrome 400. Entrainement manuel
sur planchette équatoriale.Ci-dessous: mars
1995, la comète Yakutaké, inattendue, visible
à l'oeil nu, nous a réconcilié avec les
grandes comètes, depuis la décevante comète de
Halley.
A gauche: appareil photo Olympus OM4TI, objectif
50 mm, 5 mn de pose sur Fujichrome 400.
Entrainement en parallèle sur monture à fourche
Intes, et guidage sur noyau de la comète.
A droite: idem avec objectif 135 mm, guidage sur
noyau.
Il était absolument nécessaire de guider les
poses sur le noyau de la comète, car son
mouvement sur le fond du ciel était très rapide,
vu sa petite distance à la Terre (15 millions de
km, le jour de la prise de vue).
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Ci-contre et ci-dessous, la "comète
du siècle" dernier: Hale-Bopp. Celle-ci fut
visible à l'oeil nu début 1997, et tellement
brillante que même les non initiés la
remarquèrent.
Les clichés ont été pris avec
l'OM4TI en suivi manuel sur planchette
équatoriale. Ci-contre objectif 50 mm et 2 mn de
pose sur Fujichrome 400. Ci-dessous, 5 mn de pose
(cliquer sur l'image pour l'agrandir).
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